Formule E : les quatre temps forts du ePrix de Paris

Le départ canon de Di Grassi
Deuxième temps des qualifications, aligné sur le côté droit de la piste, Lucas Di Grassi (Abt Schaeffler Audi Sport) a scellé le sort de l’ePrix dès le premier virage en coiffant Sam Bird (DS Virgin Racing), auteur de la pole. Rapidement détaché, le Brésilien, leader au classement général du championnat, ne lâchera plus la tête jusqu’au drapeau à damier.
La bagarre Vergne-Bird
Ils se sont rendus coup pour coup pendant les trois-quarts de la course. Maintenus à distance par un Lucas Di Grassi tout en contrôle, les coéquipiers de chez DS Virgin Racing ; Jean-Eric Vergne et Sam Bird ; ont offert « le » combat de la course aux 15 000 spectateurs. L’Anglais est ainsi resté dans la roue de Vergne pendant plus de trente tours avant de céder sous les assauts du revenant Sébastien Buemi. Un virage raté au 39e tour le reléguera même à la 6e place sur la ligne d’arrivée.
La remontée de Buemi
Dauphin de Lucas Di Grassi au classement général, Sébastien Buemi a confirmé son statut d’épouvantail sur le bitume parisien. Parti en huitième position, il a gratté place après place pour finalement accrocher le podium après avoir écœuré Sam Bird en fin de course, usant notamment du fameux Fan Boost, ce surplus d’énergie donné à trois pilotes par les internautes (Vergne et Loïc Duval en bénéficiaient également).
Un final au ralenti
Au 42e tour, le pilote chinois Ma Quing Hua (Team Aguri) vole dans le décor. Conséquence directe, drapeau jaune puis sortie de la voiture de sécurité, qui bloquera la course jusqu’à la ligne d’arrivée. Un final tué dans l’œuf qui s’annonçait pourtant haletant avec le retour de Buemi sur Vergne. Ce dernier n’aura ainsi pas eu le loisir d’utiliser son Fan Boost pour conserver sa deuxième place ou même aller titiller Di Grassi.