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Le Mans et Ferrari, ce n’est pas pour maintenant

Après avoir annoncé que Ferrari pourrait participer aux 24h du Mans, Luca di Montezemolo, président de la Scuderia, a rangé le projet dans les cartons.

Luca di Montezemolo, Président de Ferrari, n’avait pas été avare de commentaires laissant une porte entrouverte lors des 24 Heures du Mans, au sujet d’une implication future possible de l’écurie italienne en endurance. Venu en visite, ayant organisé une conférence de presse officielle et même donné le départ de l’édition 2009 ; il n’avait pas caché l’intérêt de Ferrari pour l’épreuve Mancelle. « Pourquoi pas venir l’an prochain », avait-il lancé avec un grand sourire provocateur.

Maintenant que le conflit avec la FIA semble être derrière, on comprend que la manœuvre publique du sémillant italien avait principalement pour but de mettre la pression sur les instances sportives et que Le Mans n’était en réalité pas considéré avec autant de sérieux qu’il n’y paraissait.

Le Mans ne représente plus une alternative à la F1 pour Ferrari, si tant est que ce fût le cas. Montezemolo justifie ce recul par des raisons plus logistiques que politiques : « Courir au Mans, c’est se concentrer pendant des mois et des mois sur la préparation et le développement d’une voiture ; et je pense qu’aujourd’hui c’est presque impossible à mettre en place en même temps que l’on court au top en Formule 1 ». Impensable de disperser ses efforts sur deux programmes différents pour Ferrari : et un avenir en F1 désormais scellé jusqu’en 2012 avec la signature des Accords Concorde : un proto Ferrari au Mans, c’est quelque chose que l’on attendra encore…

La rédaction - Guillaume Navarro