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Lavigne : « Une belle virée au Pérou »

Etienne Lavigne

Etienne Lavigne - -

L’édition 2012 du Dakar se déroulera à nouveau en Amérique du Sud. Mais elle passera pour la première fois par le Pérou. Une satisfaction pour Etienne Lavigne, le directeur de course, ravi d’élargir son terrain de jeu.

Etienne, pourquoi le Dakar ne change-t-il pas de nom ?

Parce que le Dakar n’est pas simplement lié à une destination. C’est lié à un esprit, à l’origine de cette compétition. C’est un peu notre marque de fabrique. Le Dakar, c’est le symbole de l’aventure, de la découverte de nouveaux pays. Tout le monde connait le Dakar. La notoriété est internationale. Qu’il se déroule sur le continent sud-américain ou sur le continent africain, il a les mêmes valeurs. Je rappelle que le Dakar est déjà arrivé en Afrique du Sud et en Egypte. C’est la richesse de cette épreuve. C’est une épreuve nomade. L’esprit de découverte est vraiment dans nos gênes.

Qu’est ce que va apporter le Pérou à cette nouvelle édition ?

C’est la découverte de nouveaux lieux, avec des paysages très riches et beaucoup de difficultés techniques sur le plan sportif. On est très content d’avoir un pays qui complète les deux autres (Argentine et Chili). Ça nous fait encore plus d’étendues. Le Dakar a besoin de place pour se réaliser. Là, on va pouvoir tracer de très belles spéciales de sable, de dunes. Le Pérou, c’est essentiellement des étendues désertiques. Ça nous promet une très belle virée.

« Une forte concurrence pour 2013 »

Les prétendants ont été nombreux pour l’organisation de ce Dakar 2012…

Il y a eu une vraie compétition à ce niveau là. Le Dakar suscite la passion et l’engouement. Et aujourd’hui tout le monde le veut sur le continent sud-américain. Que ce soit en Bolivie, au Brésil, au Paraguay. Il y avait une compétition très forte entre les pays pour nous recevoir en 2012. Et elle est encore plus forte pour 2013. Parce qu’il y a un intérêt réel à recevoir le Dakar. C’est une formidable vitrine et une fenêtre d’ouverture sur le monde. 1200 heures de télévision pendant une quinzaine de jours. Avec de très belles images. Les pays qui nous reçoivent ont bien compris l’intérêt d’accueillir l’événement.

Pensez-vous revenir un jour en Afrique ?

Dans quelques mois, ça sera compliqué. Mais il faut espérer qu’on puisse revenir. Ça voudrait dire que les choses se sont stabilisées et que l’Afrique a retrouvé une certaine sérénité. Ça serait une très bonne nouvelle.

Propos recueillis par Vincent Serrano