Loeb rapporte gros

Le septuple champion du monde est particulièrement demandé... - -
Sébastien Loeb n’a pas attendu de décrocher son septième titre pour devenir un vecteur commercial. Gueule de gendre idéal à qui tout sourit, l’Alsacien est aujourd’hui une coqueluche médiatique. Non seulement parce que le pilote de Citroën empile les honneurs (sept titres, soixante victoires en rallye depuis son triomphe alsacien du week-end dernier), mais également parce qu’il se rapproche des Français de part sa simplicité, notamment en pilotant la voiture de « Monsieur Tout le monde ». C’est d’ailleurs ce qui a tout de suite plu à la marque aux chevrons quand elle a décidé de s’appuyer médiatiquement sur son champion. « Il a des valeurs proches de Citroën. Il est resté humble et n’est pas une sorte de vedette », témoigne Frédéric Banzet, Directeur général de Citroën.
Sébastien Loeb fait l’unanimité. Dans une période où la manne créée par les footballeurs semble se tarir, les marques s’appuient sur des valeurs sûres. Sportif préféré des Français l’année dernière, Loeb rentre parfaitement dans cette catégorie. Sans forcer la porte des annonceurs, il s’est petit à petit imposé à eux. Comme une évidence. « Je l’ai vu monter il y a cinq ou six ans dans les classements de notoriété. Aujourd’hui c’est un indéboulonnable, souligne Gilles Dumas, Directeur général de Sport Lab. Pour reprendre un terme de l’automobile, je dirais que cette montée a été très ‘‘diesel’’. On ne l’a pas vu arriver. On pouvait penser que des Chabal, Manaudou, Henry avaient plus de notoriété. Mais il s’est peu à peu imposer. »
Le spécialiste insiste par ailleurs sur la manière les sponsors l’ont exploité. « Des marques comme Playstation ont rendu populaire ce sportifs auprès des jeunes », continue Dumas. Pendant ce temps là, Mennen le suit depuis sept ans. Une vraie réussite. Ces revenus sponsoring lui rapportent près de 2M€. Mennen, Playstation, mais également Le Coq Sportif, Eléphant Bleu, Allianz ou encore Oakley surfent aujourd’hui sur la vague Loeb. A tel point qu’aujourd’hui Gilles Dumas ne lui voit qu’un concurrent sérieux aux yeux des publicitaires : Chabal. « C’est un phénomène exceptionnel », justifie-t-il. La vague Loeb n’est pas prête de s’arrêter.