Ogier sur le toit du monde !

Sébastien Ogier champion du monde - -
Dans l’histoire des rallyes, un Sébastien peut en cacher un autre. Ce jeudi, en Alsace, sur les terres de Sébastien Loeb, nonuple champion du monde, l’autre Sébastien, Ogier, a conquis, sans trop forcer, la couronne mondiale. La première de sa carrière à 29 ans. Tout sauf une surprise puisque le pilote de la Polo Volkswagen n’avait besoin que d’un seul petit point pour être mathématiquement sacré. Thierry Neuville, seul pilote à pouvoir encore contester le titre au Français avant ce rallye de France, n’ayant pas remporté la power stage ce jeudi après-midi à Strasbourg (il a terminé à la 2e place), voilà le natif de Gap tout en haut de l’affiche. Avant même d'avoir pris le volant en Alsace.
Retrouver Sébastien Ogier à un tel niveau confirme l’incroyable suprématie des pilotes français dans ce championnat du monde WRC. Avec les neuf titres de Sébastien Loeb, record absolu, cela fait donc dix ans que le titre de champion du monde n’a plus quitté l’Hexagone. Il faut remonter à 2003 et le sacre du Norvégien Petter Solberg pour voir un pilote étranger triompher en WRC.
Dix titres de rang pour la France
Pas de bol pour les rivaux de Sébastien Ogier ! La suprématie de l’ancien pilote Citroën ne pourrait bien faire que commencer. Sacré à la 11e manche du championnat du monde sans même avoir besoin de gagner ou d’aller au terme de ce rallye ce week-end, l’ancien équipier et rival de Loeb n’a laissé que des miettes à ses adversaires, remportant six victoires cette saison, dont deux en Suède et en Finlande pour un doublé qu’aucun pilote non-Finlandais n’était parvenu à réaliser lors de la même saison.
Cette soif de victoires, Sébastien Ogier la cultive depuis longtemps dans l’ombre de l’insatiable Sébastien Loeb. Entre admiration et grosse tension, les deux ex-équipiers chez Citroën ont souvent été présentés comme des rivaux. Mais le talent et surtout l’expérience de l’Alsacien ont toujours fait la différence. Parti en 2011 chez Volkswagen, le concurrent numéro un de Citroën, Sébastine Ogier a profité du retrait progressif de son « meilleur ennemi » pour récupérer le témoin. Avec brio et panache. Sa domination sans partage ne fait que commencer.
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