Pour Loeb, les affaires reprennent

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Après l’attente, place à la course. Amputé d’un jour, le rallye de Jordanie débute enfin, ce vendredi, dans la région d’Amman. Après le retard du bateau transportant leur matériel (arrivé en Israël seulement mercredi), les écuries ont pu équiper leurs bolides. Et malgré des reconnaissances un peu folkloriques, les pilotes sont prêts à en découdre. « Pour nous, le planning n'a pas été spécialement chamboulé, assure Sébastien Loeb. On a juste pris une journée de retard et on a dû faire les reconnaissances avec des voitures de location (en l’occurrence un 4x4 Ford !). »
Un parcours étonnant
Une entrée en matière inédite pour un parcours qui ne l’est pas moins. Durant les deux jours de compétition (260 km répartis en quatorze spéciales), les concurrents vont régulièrement rouler en dessous du niveau de la mer. « C'est un terrain assez spécifique, avec quasiment aucun repère visuel, décrit Loeb, vainqueur de l’épreuve l’an passé. Ce sont des spéciales en terre, tracées dans un désert de cailloux. Il y a beaucoup de sommets, de virages cachés, de cuvettes. Ce n'est pas évident de savoir où il faut tourner. On peut vite faire une erreur. »
A la recherche d’un 64e succès en WRC, l’Alsacien gardera un œil attentif aux performances de Mikko Hirvonen (Ford), avec qui il partage la tête du classement (58 points). « Il faudra perdre le moins de temps possible vendredi et rester au contact pour avoir une chance samedi », résume le pilote Citroën. Les deux hommes ouvriront la route. Dans leur sillage, Sébastien Ogier (Citroën), vainqueur au Portugal, tentera de faire aussi bien sur ce tracé. Jari-Matti Latvala (Ford) et Petter Solberg (Citroën) sont également en embuscade. Le sprint s’annonce serré.