Basket: "On peut avoir une équipe injouable", Yabusele excité par le futur de l’équipe de France et de ses jeunes talents

La France est sans doute capable d’aligner aujourd’hui le cinq le plus compétitif de la planète basket avec des joueurs de 20 ans ou moins. Dans ce Mondial fictif des meilleurs prospects, les Bleus pourraient s’appuyer sur une équipe de départ 100% NBA, avec Victor Wembanyama, le taulier de San Antonio (qui fêtera samedi ses 21 ans), Bilal Coulibaly (20 ans, Washington), Zaccharie Risacher (19 ans, Atlanta), Alexandre Sarr (19 ans, Washington) et Tidjane Salaün (19 ans, Charlotte). En sachant que Nolan Traoré (18 ans), le meneur de Saint-Quentin, est annoncé parmi les favoris de la Draft 2025, qui aura lieu au printemps à Brooklyn.
De quoi dessiner des perspectives excitantes pour les années à venir. Interrogé par Le Figaro, Guerschon Yabusele ne cache pas son enthousiasme à l’idée d’accompagner cette génération dorée chez les Bleus. En commençant dès l’Euro 2025 l’été prochain, sous les ordres du nouveau sélectionneur Frédéric Fauthoux. Un rendez-vous auquel l’intérieur de Philadelphie compte bien participer: "Bien sûr. J’ai toujours cette envie d’avoir la médaille d’or. C’est très important pour nous. Avec tous les joueurs français qui sont là, ceux qui arrivent encore maintenant, je pense qu’on peut avoir une équipe injouable. Forcément, j’ai envie de faire partie de ce moment-là."
"Le titre NBA? C’est quelque chose qu’on a en tête"
Après avoir crevé l’écran lors des Jeux olympiques de Paris 2024, où il a notamment postérisé LeBron James lors de la finale perdue face à Team USA (87-98), Guerschon Yabusele est en train de réussir un début de saison convaincant avec les Sixers. "L’Ours dansant", qui avait connu une expérience difficile à Boston entre 2016 et 2019, a profité de nombreuses blessures de ses partenaires pour s’affirmer rapidement comme un élément impactant à Philly. Depuis le début de la saison, le colosse de 29 ans, qui dispose actuellement d’un contrat peu lucratif, tourne à 23,9 minutes, 9,7 points, 5,1 rebonds et 1,8 passe de moyenne. Le tout en 31 apparitions. Son équipe, en revanche, a connu un démarrage désastreux, avant de redresser la barre ces dernières semaines. Pas de quoi inquiéter le natif de Dreux (Eure-et-Loire).
"Ça va aller, ça va le faire. En plus, l’équipe était nouvelle, avec pleins de nouveaux joueurs. Il fallait aussi le temps qu’on trouve nos repères. On y est maintenant." A l’heure où les Sixers pointent à la onzième place de la Conférence Est (treize victoires, dix-huit défaites), Yabusele, qui souhaite s'installer durablement en NBA, vise une qualification directe en playoffs. Sans s’interdire de rêver du titre: "On a une bonne équipe et les armes pour nourrir ces ambitions. C’est quelque chose qu’on a en tête".