Collet : « Conserver cet état d’esprit »

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Vincent Collet, vous avez remporté le match qui apparaissait le plus difficile…
Ça reste à démontrer. L’Italie était a priori l’adversaire le plus difficile mais il ne faut surtout mésestimer la Finlande et annuler la performance de ce soir (mercredi) par une contre-performance à Pau samedi. Il est très important qu’on reste concentré et déterminé. Cette victoire, on l’a construite sur un état d’esprit. Il faut le conserver et ne surtout pas se relâcher. L’objectif est de se qualifier, pas seulement de battre l’Italie en Italie.
En l’absence de Tony Parker, les jeunes Nicolas Batum et Antoine Diot ont tenu le choc et il y a eu une grande solidarité…
C’est souvent ce qu’il se passe quand un joueur très majeur est absent. A partir de là, on a capitalisé sur un état d’esprit. On a vraiment voulu préserver nos chances. On sait que Tony nous rejoindra demain (jeudi). Ce groupe est très motivé, affiche beaucoup d’enthousiasme à l’entraînement depuis le début de la préparation. On voulait valider tout ça. Mais la donne reste la même. Il faudra confirmer car les Italiens viendront dans dix jours pour tenter de faire la même chose chez nous. Je ne veux pas non plus faire la fine bouche. Ce succès nous rassure tous et nous montre que la direction est la bonne. Maintenant il faut enfoncer le clou.
Craignez-vous un petit relâchement après ce succès ?
C’est assez français de se relâcher après une performance. Cela a souvent nui, au basket en particulier. Un autre match nous attend dans trois jours. Les gens vont nous considérer comme favoris mais je ne veux pas qu’on calcule par rapport à l’adversaire. J’espère qu’on aura à cœur de montrer à notre public le même visage que ce soir, c’est-à-dire un visage conquérant.