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Collet : « Imposer notre rythme aux Serbes »

Tony Parker et Vincent Collet

Tony Parker et Vincent Collet - -

A la tête d'une équipe de France invaincue depuis le début de l'Euro, Vincent Collet a apprécié la victoire au courage de ses troupes face à l'Italie (91-84) ce dimanche. Il faudra désormais vaincre la Serbie ce lundi (20h) pour déblayer un peu plus le chemin des quarts. Une rencontre que pourrait manquer Tony Parker, victime d’une béquille.

Vincent, avez-vous apprécié cette victoire face à une équipe d'Italie séduisante, malgré l'absence de Tony Parker (béquille) dans les dix dernières minutes ?

J’aime aussi gagner avec Tony ! On est tombé sur la meilleure équipe d’Italie depuis le début du tournoi. On a peut-être commis des erreurs au début mais ils ont montré un autre visage. Le fait qu’on ait trouvé des solutions était capital. Une défaite pouvait nous précipiter vers l’élimination. Tony a pris une béquille lors de la deuxième action du match. Il est courageux donc il a essayé. La douleur a augmenté, il était imprudent de continuer. Au pire des cas, il loupera le match de lundi soir (contre la Serbie, ndlr) mais il pourra jouer le premier match du deuxième tour. Contre la Serbie, on prendra la décision au moment du match.

N'est-ce pas une bonne chose d'avoir pu vous passer de lui ce dimanche ?

On n’avait jamais affiché cette rigueur en l’absence de Tony. Quand il sortait, on avait du mal à trouver des solutions. On a profité de l’effort de tous pour compenser l’absence de notre meneur magicien. Après, on est tous très content d’avoir un meneur de jeu très fort. La « Parker-dépendance » était un faux débat. Mais on ne peut pas se passer de Tony dans la durée.

Vous affrontez la Serbie ce lundi (20h), un match capital pour la suite de la compétition...

Pour battre la Serbie, il faudra récupérer nos blessés. Ce que l’on a fait face à l’Italie, ça demande une grande débauche d’énergie. Mais un succès nous ouvrirait une partie de la porte des quarts de finale. Il faudra imposer notre rythme aux Serbes. Il faudra les agresser pour les faire reculer. Et si par bonheur on s’impose, on fera un grand bond vers les quarts.