Euro 2015 : Yannick Noah pessimiste sur la participation de Joakim

Le mois dernier, Patrick Beesley, DTN du basket français, déclarait s’être entendu sur une deadline avec Joakim Noah quant à sa participation ou non au prochain Euro de basket. Une date butoir qui tombe… début avril. Quelle est donc la position du pivot des Chicago Bulls aujourd’hui ? RMC Sport a rencontré son père Yannick Noah. Et dans un entretien exclusif, le vainqueur de Roland-Garros 1983 a laissé entendre, en substance, que son fils ne sera pas de la partie en France en septembre prochain. Sans toutefois l’affirmer.
« Je ne sais pas ce que va faire Joakim. Vous savez, là on est début avril, il y a les play-offs qui vont commencer dans quinze jours. Il a eu une saison pas facile parce qu’il a un problème de genou. Donc aujourd’hui, il ne sait pas, a assuré le chanteur. S’il était en train de péter la forme, ce serait clair. En tout cas, moi je sais que j’aimerais bien qu’il joue. Mais le mec, il fait ce qu’il veut, il est grand, il fait un peu ce qu’il veut. L’avis de papa, bon … Quand il avait dix ans, je lui foutais des claques, je lui disais : "Allez, tu vas faire ça !" Mais maintenant, il fait un peu ce qu’il veut. Donc je ne sais pas. Et lui non plus je pense. »
Y. Noah : « Rudy Gobert joue vraiment bien en ce moment »
Faut-il faire donc une croix sur une participation de Joakim, comme Noah père semble fortement le suggérer ? En tout cas, lui insiste sur les autres solutions à disposition du groupe France : « Il faut essayer de voir les choses de manière positive. L’équipe de France est une très belle équipe. Il y a des deux, trois gamins qui jouent au poste de Joakim et qui jouent très, très bien en ce moment. Et c’est magnifique, c’est bien pour l’équipe de France. Peut-être que ces gamins ont eu envie de prendre la place de Joakim et aujourd’hui, cette place, si Joakim revient, il va falloir qu’il la gagne parce qu’il y a Rudy Gobert qui joue vraiment bien en ce moment. C’est super, je suis content pour le môme, il est super. Pour la famille aussi des uns, des autres. Je connais la plupart, Kévin Séraphin, etc. A ce poste-là, aujourd’hui, il y a trois, quatre joueurs qui assurent. Donc… allez les Bleus ! »