EuroBasket : "Le lancement de l’aventure olympique" pour les Bleus

Trois jours après son revers contre l’Espagne en demi-finale de l’EuroBasket, l’équipe de France tentera de finir avec les honneurs lors du match pour le bronze, dimanche face à la Serbie (14h). Pour Vincent Collet, coach des Bleus, cette petite finale sera l’occasion de s’avancer vers le tournoi de qualification olympique (TQO), en juillet prochain.

Vincent Collet, les Bleus affronteront bien la Serbie dimanche, mais pour la 3e place…

C’est le match que l’on espérait tous, mais on n’espérait pas le jouer à cette heure-là (la finale aura lieu à 19h, ndlr). C’est un adversaire difficile mais je pense qu’on a nos chances malgré tout.

Est-ce une manière de préparer le TQO, que disputera également la Serbie ?

On en a parlé avec les joueurs ce vendredi soir. Je pense que c’est déjà le lancement de cette aventure olympique. Réussir cette rencontre serait un présage favorable. On sait qu’on aura des adversaires très forts qu’il faudra écarter de la route. 

Dans quel état sont les joueurs ?

Ce vendredi soir, lors la réunion qu’on a pu avoir, la déception était à fleur de peau mais je sens qu’on va tout faire pour rebondir ce dimanche. Les joueurs comprennent les enjeux et sont déterminés à aller jusqu’au bout. C’est une blessure mais elle nous rend revanchards pour essayer de bien terminer. Et c’est quelque chose que l’on doit au public qui nous a soutenus et qui, je pense, va continuer à le faire.

Trouvez-vous logique que le troisième de l’Euro ne soit pas qualifié pour les JO ?

Non. Quand on voit le niveau qu’il y a en Europe, ça le mériterait. En 1999, la France avait perdu en demies contre l’Espagne, puis contre la Serbie dans la petite finale. A l’époque, la quatrième place donnait la qualification olympique et on était satisfait d’avoir composté ce billet dès les quarts de finale. Il y a eu très peu de questions mercredi dans la conférence d’avant-match à ce propos, mais ce qui nous hantait avec Patrick Beesley (DTN), c’était cette qualification directe. On sait à quel point elle est importante. Malheureusement, on n’y est pas parvenus. Il faudra batailler très fort pour obtenir cette qualification.

la rédaction avec NJ, à Lille