Euro : les Bleus s’assurent les quarts

Malgré quelques frayeurs en fin de rencontre, la France s’est offert un joli succès contre la Lettonie (102-91), vendredi, et se qualifie pour les quarts de finale de l’Euro, avec un Batum enfin à son niveau et un Ajinça de gala.

Si la France avait une chance de se qualifier pour les quarts avant même de rencontrer la Lettonie, la victoire de l’Ukraine sur la Serbie (82-75) s’est chargée de rendre au match tout son enjeu. Contraints de l’emporter pour s’assurer de voir les quarts de finale, les Bleus ont -enfin- fait honneur à leur statut de prétendant à la victoire finale (102-91), balayant dès le premier quart temps les doutes soulevés par le revers lituanien (62-76).

Ce vendredi, les hommes de Vincent Collet ont ainsi fait mieux que corriger le tir, en faisant de leurs supposées faiblesses les bases de leur succès. Des entames de match poussives ? 31-15 après dix minutes de jeu. Un Nicolas Batum en dedans ? 9 points, 5 rebonds et 3 passes dès le premier quart temps. Autrement dit, des réponses ont été apportées. Les Tricolores ne sont pas qu’un potentiel, et il était grand temps de le prouver. Car au bout de leur démonstration, un quart de finale potentiellement relevé (Espagne ? Grèce ?) pourrait se profiler.

25 points pour Ajinça

Malgré un relâchement défensif très net après la pause (+8, après être montés à +21), les Français ont retrouvé de belles couleurs et, surtout, des certitudes. Même avec un Parker timide (23 pts tout de même, grâce à un énorme 4e quart), les solutions offensives existent. A l’image d’un Alexis Ajinça immense (25 pts), d’un Batum retrouvé (19 pts) et d’un Boris Diaw énorme de rayonnement. Avant le tournoi, Vincent Collet avait prévenu : il faudrait arriver au pic de forme pour les matches couperets. Celui face à la Serbie, dimanche, n’en sera pas un. Mais il faut absolument peaufiner les derniers réglages pour s’éviter de nouvelles frayeurs et fournir, dès les quarts, un match plein de bout en bout.

A lire aussi :

- Monclar : « Batum n’a pas encore de la bouteille »

- Les Bleus tombent sur un os

- Parker : «On ne va pas battre tout le monde de 20 points...»

La rédaction