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Parker/Diaw/Turiaf : « On a montré qu'on savait se battre »

Le meneur des Spurs évoque l'Euro en compagnie de ses vieux amis Boris Diaw et Ronny Turiaf

Le meneur des Spurs évoque l'Euro en compagnie de ses vieux amis Boris Diaw et Ronny Turiaf - -

Avant de retrouver la NBA, Tony Parker, Ronny Turiaf, et Boris Diaw tirent le bilan de l’Eurobasket, conclu par les Bleus à la cinquième place. Interviews croisées.

Quelle image forte gardez-vous de votre été passé en équipe de France ?
Ronny Turiaf : Je garde en mémoire l’après match de qualification face aux Belges quand on perd de quatre points en Belgique et que tout le monde essayait de nous enterrer. On a montré qu'on savait se battre.
Tony Parker : C’était fort, c’est vrai. Je me rappelle après cette défaite en Belgique, on était tous les trois dans le vestiaire. Je revois Ronny dire : « C'est pas possible l'aventure peut pas s'arrêter là ».
Boris Diaw : L’autre image forte que je retiens c’est la défaite en quart de finale de l'Euro face à l'Espagne. Ce sont des moments difficiles qui nous aident à progresser. Sinon sur l’ensemble de la compétition, le groupe a très bien vécu. Il y avait une très bonne ambiance et puis on n’a pas à rougir du résultat. Prendre vingt points contre l'Espagne, c'est ce que tout le monde a fait. Il va falloir maintenant continuer à progresser individuellement pour briller au Mondial.

Quelle est la différence entre la NBA et un Euro de basket ?
B. D. : A Pau, lors des matches de barrage de l’équipe de France, on a eu droit aux bandas. On se croyait à l'Aviron Bayonnais ! J'étais content de rentrer à Pau. Ça faisait longtemps que je ne les avais pas entendus chanter comme ça. Sinon il y a aussi une bonne ambiance aux States.
T. P. : C'est génial de jouer en France ! J’espère que l'année prochaine, on pourra encore faire plus de tournois en France avant le Mondial. C'est bien pour le basket français de capitaliser sur la présence des Bleus. J'ai demandé au président de la fédération que l’équipe de France reste durant toute sa préparation dans l'hexagone. En Espagne, c'est ce qu'ils font, afin de cultiver la proximité entre le public et les joueurs. Ce serait bien pour tous les Français, notamment les jeunes qui se lèvent à 3 heures du mat pour suivre les matches NBA… Là, ils nous verraient jouer en live.

Comment se présente la reprise du championnat NBA ?
R. T. : Ça se présente mieux que l'année dernière. Notre meneur titulaire, Monta Allis, n'est pas blessé dès le départ. Nous essayerons d’être le plus compétitif possible.
T. P. : Avec les Spurs on a une très bonne équipe sur le papier à nous de le montrer sur le terrain.
B. D. : Bien sûr, l'objectif principal de la saison est de battre les Spurs et Golden State (rires). Plus sérieusement, Charlotte est en pleine reconstruction. C'est une équipe très jeune. Notre but est d'accéder aux play-offs pour la première fois de notre histoire.

La rédaction