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Parker : « L’or ? On va essayer… »

Tony Parker

Tony Parker - -

Toujours heureux en équipe de France, le meneur des San Antonio Spurs va entamer, ce mercredi soir face à l’Allemagne (21h), son septième Euro sous le maillot bleu. Motivé à l’idée d’agrandir sa collection de médailles.

Tony, l'équipe de France entame cet Euro 2013 en Slovénie avec un match contre l'Allemagne. Comment envisagez-vous ces débuts dans la compétition ?

C’est le piège parfait surtout qu’on les a battus deux fois en préparation. Sur un championnat d’Europe et sur un match, tout peut arriver. A nous de rester concentrés et de bien défendre. Cette équipe a de bons tireurs, il ne faut pas leur donner d’espoirs comme on avait pu le faire à Strasbourg (en préparation, ndlr) où ils avaient commencé avec 5-6 paniers à 3 points. Là, si on fait ça, ça risque d’être plus difficile.

Les Bleus sont réunis en préparation depuis le 22 juillet. Quel est votre état d'esprit à l'heure de débuter cet Euro ?

Je me sens bien et j’ai hâte de commencer. La préparation a été longue et on a envie que les choses sérieuses commencent. La préparation, c’est bien parce qu’il faut se préparer mais à un moment donné, tu as envie de commencer la compétition.

Vous disputez votre septième Euro avec l'équipe de France. Ressentez-vous toujours autant d'excitation à l'approche de la compétition ?

Oui. Franchement, je prends toujours autant de plaisir. L’équipe de France, c’est une grosse partie de ma vie. J’ai commencé très tôt, à 14ans, en équipe de France cadets. On a vécu une grosse aventure en juniors où on avait gagné la médaille d’or (en 2000, ndlr). Avec les A, on a déjà eu deux médailles (argent et bronze européens en 2011 et 2005, ndlr) donc j’aimerais continuer à en avoir. Pour moi, c’est toujours sympa de jouer en équipe de France. Je préfère faire ça que de rester aux Etats-Unis à jouer des pick up games (matches non officiels pour garder la forme l’été, ndlr). Je préfère vivre des moments comme ça, surtout ici en Slovénie qui est un pays de basket et où l’ambiance va être géniale. Ce sont des moments spéciaux. Après, quand on sera trop vieux, on ne pourra plus jouer des championnats d’Europe. 

Les Bleus ont remporté le bronze européen en 2005 et l'argent en 2011. L'or, c'est pour cette année ?

On va essayer. Mais une médaille, c’est une médaille. Un championnat d’Europe est très, très relevé.

On entend souvent dire que c'est l'année ou jamais pour l'équipe de France. En avez-vous marre d'entendre ça ?

Je ne suis pas d’accord avec ça. Il y a quand même un autre Euro en 2015 donc ce n’est pas notre dernière chance. Mais c’est une bonne opportunité donc on va essayer de faire de notre mieux.

Avec les nombreuses absences dans différentes sélections, certains parlent d'Euro au rabais. Qu'en pensez-vous ?

Ce sont ceux qui ne connaissent pas le basket qui pensent cela. Ça reste un championnat d’Europe relevé. Après, bien sûr, il manque des grands noms. Mais le basket, ce n’est pas que des individualités, c’est un sport collectif et il y a beaucoup de bonnes équipes dans cet Euro.

L'Euro se déroule en Slovénie, une vraie terre de basket. Cela vous fait-il plaisir de jouer ici ?

Ici, comme en 2005 en Serbie, c’est un pays de basket. Ils adorent ça et ça se voit dans les rues où tout le monde parle du championnat d’Europe. A mon avis, ça va être une ambiance très sympa. Comme en 2011 en Lituanie où c’était génial aussi.

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Propos recueillis par Nicolas Jamain à Ljubljana