Parker : « Tout ce soutien, ça fait plaisir »

Le meneur de jeu des Bleus a apprécié l'accueil qu’a réservé le public nordiste à l'équipe de France, mercredi à Calais. Il entend désormais y répondre par des succès contre la Belgique et la Bosnie, les deux derniers matches de préparation des Tricolores avant leur envol pour l'Euro de Lituanie.

Tony Parker, il y avait près de 3000 personnes à Calais pour assister à l'entraînement de l'équipe de France. Agréablement surpris ?

C’est très bien pour le basket français. Ça fait toujours plaisir de voir notre public. On ne les voit pas souvent. On n’a pas l’occasion de jouer et de s’entraîner en France. C’est toujours une bonne idée d’ouvrir les entraînements au public. Je suis très excité. J’ai très hâte de jouer contre la Belgique et la Bosnie à Gravelines et à Liévin.

Il y a une très forte attente du public vous concernant.

Je trouve ça génial. Aux Etats-Unis, on ne se rend pas trop compte de l’impact qu’a l’équipe de France ici. C’est sympa de voir toute l’excitation qu’il y a autour de cette équipe. On travaille dur pour essayer de faire un bon résultat à l’Euro. Ça fait plaisir de voir tout le soutien qu’il y a derrière nous.

Que vous reste-t-il encore à améliorer ?

Des petits détails. Offensivement comme défensivement, on peut toujours s’améliorer. On a fait un très bon tournoi à Londres. Maintenant, il faut rester concentrés, ne surtout pas s’enflammer. On aura deux bons matches contre la Belgique et la Bosnie. Il ne faudra pas les sous-estimer. On va continuer à travailler sur nos points faibles.

« Motivé pour se qualifier pour les JO »

Gravelines, Sportica (le complexe sportif gravelinois, Ndlr), cela doit vous rappeler quelques souvenirs ?

J’étais petit. J’avais cinq-six ans. C’est dur de se rappeler. Je me souviens du Sportica. Je suis resté deux ans. Mon père faisait pas mal de choses pour le BCM (coach-adjoint en 1988-1989). J’y suis retourné quand j’étais en pro avec le PSG.

Et les camps d’été de votre père au Touquet…

C’était génial. On passait la majeure partie de notre été là-bas. Ça m’a marqué.

La France n'a pas forcément brillé lors du dernier Euro. Cela ne vous met-il pas un semblant de pression ?

On n’a pas brillé… On n’a perdu qu’un match lors du dernier championnat d’Europe. On en a gagné huit sur neuf. A nous de continuer à progresser.

Londres vous fait rêver ?

Bien sûr. C’est pour ça qu’on joue avec l’équipe de France. On est motivé pour se qualifier pour les JO. C’est l’objectif principal pour nous. On a eu un avant-goût à Londres. On a vu toute l’excitation des gens, le boulot abattu, le stade et les infrastructures, qui sont énormes. J’aimerais bien revenir l’année prochaine et avoir ça comme expérience.