Se mettre vite à l'abri

L'équipe de France débute son deuxième tour de l'Euro ce mercredi (17h) face à la Turquie. Invaincus dans le tournoi, les partenaires de Tony Parker ont besoin d'un succès pour se qualifier en quarts de finale. Le plus tôt sera le mieux avant d'affronter la Lituanie et l'Espagne.

Cinq sur cinq. Après une semaine de compétition, les Bleus réalisent un carton plein en Lituanie. Même si tout n’a pas été parfait, la bande à Tony Parker a su se défaire de situations compliquées, face à l’Allemagne de Dirk Nowitzki (76-65) et l’Italie (91-84) notamment. Contre la Serbie (97-96, ap), elle a bien a failli trébucher lundi soir. Mais son panache et un brin de réussite lui ont permis de rester invaincu à l’issue du premier tour. Une situation qui lui offre un matelas confortable et un temps d’avance sur ses futurs rivaux. Avec la meilleure attaque du tournoi (87,6 points par match), la France s’avance sereinement vers le deuxième tour. 

Une victoire devrait lui suffire pour atteindre les quarts de finale. Encore faut-il l’obtenir. Face à la Turquie, vice-championne du monde, la Lituanie, pays hôte, et l’Espagne, tenante du titre, le deuxième tour n’aura rien d’une partie de plaisir. « C’est une autre compétition qui commence, glisse Laurent Sciarra, l’ancien meneur des Bleus. On va voir ce qu’ils ont dans le ventre. Avec ce que les gars ont montré jusqu’à présent, ils peuvent viser le titre. Il faut avoir cette ambition-là. » Avant de rêver au sommet, les Bleus vont déjà se concentrer sur l’ascension. Et la première prise s’annonce glissante.

Noah : « Ça va être chaud »

Ce mercredi (17h), les partenaires de Boris Diaw se frottent à la Turquie pour leur débuts à Vilnius. Après avoir frôlé l’élimination, les hommes d’Orhun Ene joueront avec un cœur de miraculé. Voilà qui promet un match musclé. « Ils sont plus jeunes et moins grands qu’avant, mais ça reste une grosse équipe, estime Nicolas Batum. Ça ne va pas être évident. Il faudra répondre présent. » Et prolonger un parcours sans-faute afin de s’éviter des lendemains stressants. « La victoire face à la Serbie nous a apporté de l’expérience. Mais il ne faut pas s’enflammer, résume Joakim Noah. On va maintenant rencontrer les gros. Ça va être chaud. On pense faire partie des meilleurs équipes européennes. A nous de le montrer. »

En cas de revers face aux Turcs, il faudra alors écarter la Lituanie vendredi ou l’Espagne dimanche. Deux sacrés morceaux. « La Lituanie est l’équipe la plus adroite du tournoi, prévient Collet. Elle a l’avantage d’évoluer à domicile. Elle va être transcendée. Quant à l’Espagne, c’est tout simplement l’équipe la plus forte d’Europe. C’est incontestable. Avec Pau Gasol, elle est au-dessus du lot. » Le message est clair. Les Français ont intérêt à valider leur billet pour les quarts avant dimanche et leur rendez-vous avec les géants ibères.