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Batum : « Envie de faire l’exploit »

L'ailier tricolore ne craint pas le public turc

L'ailier tricolore ne craint pas le public turc - -

L’ailier tricolore ne craint pas le public d’Istanbul. Au contraire. Il espère que ses partenaires seront, comme lui, galvanisés par l’événement pour créer l’exploit face aux Turcs.

Nicolas Batum, que doit faire l’équipe de France pour battre la Turquie ce dimanche ?
Redevenir ce qu’elle est. C'est-à-dire une équipe défensive, un groupe soudé, ce que l’on n’a pas vu lors du dernier match. On doit retrouver nos valeurs, ce qui a fait notre succès en début de compétition. Même si c’est la Turquie en face, on n’a pas peur. On a envie de faire l’exploit.

L’énorme salle d’Istanbul sera prête à craquer et entièrement contre vous...
Jouer les Turcs devant 20 000 personnes, ce sera extraordinaire à vivre. Si l’on gagne, ce sera inoubliable. Moi, ça me motive plus qu’autre chose.

N’avez-vous pas peur que cette ambiance inhibe vos jeunes partenaires ?
On essaie de tourner ça en positif. Jouer un huitième de finale de Mondial contre la Turquie en Turquie, ils ne le vivront peut-être qu’une seule fois dans leur vie.

« Pas envie de rentrer en France lundi »

Les Turcs sont clairement favoris…
Ils sont chez eux, ils sont invaincus et ils ont la meilleure défense du championnat du monde. Leur groupe compte des intérieurs de qualité et des gros joueurs comme Turkoglu. Mais le basket est un sport bizarre, alors…

Ce statut d’outsider semble vous convenir !
Ce sont eux qui ont la pression. On va essayer de les faire douter, de les faire déjouer. Il faudra entrer fort dans le match et défendre dur. Si à la 38e minute du match, on est à égalité, ça peut tourner en notre faveur.

A quel type de match doit-on s’attendre ?
Cette rencontre va quasiment opposer les deux meilleures défenses du championnat du monde. Il n’y aura pas un gros score. Ça va se jouer au mental, sur des détails. Il va falloir être rigoureux pour ne pas leur donner de ballons.

Ne pas être favoris, cela ne constitue-t-il pas une source de motivation supplémentaire pour vous ?
Si bien sûr. De toute façon, on n’a aucune envie de rentrer en France lundi.

Propos recueillis par François Giuseppi à Istanbul