Coupe du monde: avant de défier les Bleues, la Belgique pense au foot et "ça fait encore mal"

Depuis près de tois mois, les France-Belgique n’ont plus tout à fait la même saveur. La rivalité entre les deux voisins est exacerbée, à l’image du savoureux échange entre RMC Sport et Thomas Meunier. Et cette rivalité dépasse la simple frontière du football.
Ce vendredi, les deux nations s’affrontent en quarts de finale de la Coupe du monde de basket féminin. Alors que les deux équipes ne se sont rencontrées qu’à deux reprises en 15 ans dans les compétitions internationales, la dernière fois au championnat d’Europe 2007 (victoire de la Belgique, 72-63), le duel revêt une saveur particulière.
"On a encore la Coupe du monde de foot en tête"
Surtout du côté belge. "On a encore la Coupe du monde de foot en tête, reconnaît Ann Wauters, l’intérieure des Belgian Cats. On le sait, on le sent. Ça fait encore mal, mais on ne va pas comparer les sports. Ça reste quelque chose de spécial un France-Belgique dans tous les sports. Mais je ne pense pas qu’il y a une telle rivalité comme au foot."
Mais contrairement à ses homologues masculins, Wauters ne fanfaronne pas avant l’affrontement face aux Bleus, bien au contraire: "Ce serait déjà génial d’accrocher la France. On sait que c’est un style différent de l’Espagne, elles sont beaucoup plus grandes que nous donc on va voir comment on s’adapte à ce jeu."
"Un classico"
Pourtant, les Belges, leaders du groupe C, ont de quoi être optimistes. Les Belgian Cats disposent d’une belle génération de joueuses qui est parvenue à décrocher la médaille de bronze l’année dernière à l'Euro.
Finalistes de cette même compétition, les Françaises n’entendent pas se laisser marcher sur les pieds, en dépit d’un début de compétition mitigé. Les Bleus ont néanmoins assuré l'essentiel en battant la Turquie. Héléna Ciak, la pivot française, reconnaît néanmoins que le match de ce vendredi sort de l’ordinaire, en raison du contexte: "C’est un pays voisin, c’est comme un France-Espagne, c’est un classico. On a envie de les gagner, c’est des joueuses qui vivent à côté qu’on côtoie parfois au quotidien. C’est sûr que ça rajoute quelque chose en plus."