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Coupe du monde: les Bleus pensent surtout aux JO

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L'équipe de France de basket est arrivée ce lundi à l'Insep pour préparer la Coupe du monde (31 août-15 septembre en Chine). Pour Nicolas Batum, Evan Fournier et le sélectionneur Vincent Collet, la compétition aura aussi pour vertu de pouvoir décrocher un billet pour les Jeux olympiques de Tokyo.

L'équipe de France de basket s'est retrouvée ce lundi à l'Insep, pour entamer la préparation de la Coupe du monde, qui débutera le 31 août prochain en Chine. Rudy Gobert, Nicolas Batum et consorts disputeront un premier match amical contre la Turquie lundi prochain à Pau, puis se jaugeront face à la Tunisie, au Monténégro, au Brésil ou encore à l'Argentine, avant de s'envoler pour l'Asie.

Outre un éventuel podium, ce groupe largement renouvelé aura surtout à coeur de décrocher sa qualification pour les Jeux olympiques de Tokyo, l'an prochain. Pour obtenir un billet direct, les Bleus devront terminer parmi les deux meilleures nations européennes du tournoi. Avec un recours possible: les 16 premiers du Mondial devront gagner un tournoi de qualification olympique pour se qualifier.

Viser un billet direct

"L'objectif, c'est de se qualifier pour les Jeux olympiques de Tokyo, assure Vincent Collet en conférence de presse. Je préférerais qu'on se qualifie de manière directe mais c'est aussi la plus compliquée. Cela veut dire, a minima, être en demi-finales. Et encore, il est fort possible qu'il y ait deux équipes européennes sur le podium. Le TQO? C'est le moyen par lequel on s'était qualifié en 2015 mais c'est quand même très préférable de se qualifier directement pour avoir des ambitions lors de ces Jeux." Et arriver frais.

L'optimisme semble tout de même un peu loin concernant les chances de médaille mondiale. Un seul mot d'ordre: créer une cohésion de groupe, dans cette période post-Parker. "On est outsider parce qu'on a un nouveau groupe, insiste Nicolas Batum. La Serbie ou l'Australie sont un peu plus en place que nous, comme on avait pu l'être par le passé. Les Américains restent numéros 1, quoi qu'il arrive. Je pense que ce sont vraiment les trois prétendants au titre et il y a peut-être cinq ou six outsiders, dont nous, la Grèce, le Brésil, l'Espagne, l'Italie..."

"Vous vous souvenez d'il y a cinq ans?"

"On doit créer des automatismes, estime de son côté Evan Fournier. On a un mois, il ne faut pas perdre de temps. il faut qu'on crée quelque chose. On est une génération qui n'a pas beaucoup de vécu ensemble." Autrement dit, on oublie l'idée de podium?

"Si une médaille est possible? Vous vous souvenez il y a cinq ans (médaille de bronze française, ndlr)? On ne sait jamais, il y a toujours des moments magiques et parfois ça tombe sur toi. J'essaie d'être mesuré sur les ambitions mais on sait qu'on a un effectif pour créer une surprise. Mais ce serait une surprise", estime Batum. Avec un objectif minimum: "Vu l'effectif qu'on a, vu l'ambition qu'on a et l'histoire qu'on doit écrire, on doit au moins assurer le TQO, c'est sûr", résume le joueur de Charlotte.

A.Bo avec V.J et J.S