Gelabale : « On peut aller très loin »

Mickaël Gelabale - -
Mickaël Gelabale, vous affrontez le Canada, ce mardi. Avez-vous un sentiment de revanche contre une équipe qui vous a battu sèchement deux fois de suite en matchs de préparation ?
On n’était pas concentré quand on les a joués. On n’était pas la même équipe qu’aujourd’hui. Depuis beaucoup de choses ont changé. On ne lâche rien sur le terrain. C’est cet état d’esprit qui nous a manqué. Aujourd’hui, je suis sûr que si on joue notre basket, on pourra battre les Canadiens.
Jusqu’où elle peut aller cette équipe ?
Si on reste les pieds sur terre et qu’on continue à jouer notre meilleur basket, on peut aller très loin.
Vous venez de vivre deux années très difficiles. Aujourd’hui, vous êtes mieux qu’un sixième homme. Quel est votre sentiment sur cette évolution ?
Ça fait plaisir. Si on m’avait dit début novembre lors de mon retour en France (à Cholet), que je porterais le maillot des Bleus et qu’on battrait l’Espagne, je ne l’aurais pas cru. J’ai eu raison de revenir en Pro A. Sans ce retour, je ne serai pas aussi à l’aise en ce moment.
Avez-vous douté pendant cette longue période de galère ?
Oui un peu surtout à cause de ma grave blessure au genou. Aux Etats-Unis, je n’arrivais pas à reprendre l’entraînement. Même quand je suis arrivé à Cholet au mois de novembre, je boitais encore. Je m’interrogeais sur mon avenir. Et finalement je suis là.
« Je commence à comprendre le coach »
Vous semblez très serein, très tranquille malgré ce qui vous arrive…
J’ai toujours été comme ça, donc il n’y a aucune raison que je change parce que j’ai fait deux bons matchs. Au contraire, il faut que je reste tranquille et continuer ce que j’ai commencé.
Vous n’êtes plus le même joueur que celui qui semblait un peu perdu sur le terrain en préparation ?
Mais c’est parce que j’essayais de comprendre le jeu de Vincent Collet. C’est la première fois qu’on travaillait ensemble. Je découvrais ses systèmes. Sur le terrain, je passais mon temps à réfléchir à ce que je devais faire et maintenant je commence à comprendre le coach et ça va mieux.