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Inconstants et inquiétants

Diaw n'a donc pas passé l'obstacle néo-zélandais

Diaw n'a donc pas passé l'obstacle néo-zélandais - -

Après leur défaite face à la Nouvelle-Zélande (82-70) ce jeudi, les Bleus retrouveront les hôtes turcs en huitième de finale du Mondial. C’est déjà l’heure des bilans à l’issue du premier tour.

Des promesses dans le jeu
Lors de leur tournoi de préparation, les Français n’avaient fait le poids qu’une mi-temps contre la majorité de leurs adversaires. Depuis leur entrée en lice dans ce Mondial, les hommes de Vincent Collet font preuve de plus de consistance. Défensivement d’abord, ces Bleus impressionnent. Même s’ils sont capables de perdre les pédales et de manquer de clairvoyance, comme contre les Lituaniens, ils imposent une grosse intensité physique. Le problème est légèrement différent après le match contre la Nouvelle-Zélande. Préoccupés par les résultats de l’autre groupe, les Bleus avaient sans doute - inconsciemment - à cœur d’éviter leur bête noire grecque en huitièmes. Du coup, ils se sont pris les pieds dans le tapis et héritent de l’épouvantail turc. « En première mi-temps on a lâché », a même concédé Yannick Bokolo.

D’inquiétants passages à vide
Bien en place, cette équipe est capable de bousculer n’importe qui. Battus dès le premier match, les champions du monde espagnols en savent quelque chose. La Lituanie a bien cru connaître pareille mésaventure après avoir concédé un terrible 24-11 dans le premier quart-temps. La suite est bien moins réjouissante avec seulement 31 points en trois quart-temps. « Nous n’avons de la marge sur personne, mais on peut jouer tout le monde à condition d’être propre sur notre assise défensive et efficace en attaque », explique Jacques Monclar. Ça n’a pas été le cas contre la Lituanie et la Nouvelle-Zélande. Et ça s’est payé cash.

Des individualités qui se révèlent…quand d’autres trébuchent
L’absence de Tony Parker et la blessure d’Antoine Diot avaient jeté le trouble sur le poste de meneur. Avec le seul Andrew Albicy (19 ans), inexpérimenté à ce niveau, on imaginait mal les Bleus rivaliser dans ce domaine. Champion d’Europe espoirs, le joueur du Paris-Levallois a parfaitement maîtrisé Ricky Rubio contre l’Espagne. Bien que maladroit en attaque, Boris Diaw marque les points importants et se révèle comme un des meilleurs passeurs du tournoi. Des performances qui masquent la déception Traoré. Très bon lors du tournoi de préparation, il est en difficulté à l’intérieur. « Je suis en train de perdre mon basket », pestait même le joueur du Virtus Rome.

P.T et F.G. à Izmir