Les Françaises battues mais pas abattues

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Les victoires contre le Sénégal et la Grèce sont désormais à ranger dans le carton des souvenirs. Tout comme la défaite de ce samedi contre les Etats-Unis (81-60). Sèchement battues par les Américaines, les Bleues avaient déjà validé leur billet pour la deuxième phase après leurs deux premiers succès. Cette rencontre servait surtout d’étalon pour le groupe de Pierre Vincent. Et malgré l’ampleur du score, les championnes d’Europe en titre ont tenu leur rang en faisant jeu égal avec leurs adversaires pendant près de trois quarts-temps. « Ça reste les Etats-Unis, mais c’est loin d’être catastrophique », plaidait ainsi Emmeline Ndongue.
Comme lors des matchs précédents, la défense s’est montrée intraitable, mais c’est offensivement que le bât blesse. A la mi-temps, les quadruples championnes olympiques ne marquent que 36 points, mais les échecs au tir empêchent les Bleues de dépasser le seuil des 29 points. « Nous n’avons pas su répondre au défi physique, continue Ndongue. Nous n’avons pas su non plus prendre assez de rebonds. »
La première phase terminée, il faut désormais se pencher sur la suite de la compétition et trois rencontres contre les championnes du monde en titre australiennes, le Canada et la Biélorussie. Si les premières semblent intouchables, les Canadiennes et les Biélorusses sont à la portée des Bleues. « C’est un peu une nouvelle compétition qui commence, conclut Ndongue. On va se trouver dans un nouveau groupe et il faudra tout recommencer. On voulait mettre notre cœur et l’agressivité nécessaire dans ce tournoi. On ne peut pas se permettre de se louper sur un match. » A vérifier dès lundi.