Mondial de basket féminin: lourdement battues par le Canada, les Bleues tombent de haut

Les Bleues descendent de leur petit nuage. Ce vendredi, au lendemain de leur victoire éclatante contre l’Australie, les Françaises ont été sèchement battues par le Canada pour leur deuxième match de poule au Mondial de basket (59-45).
Après avoir fait tomber les Australiennes, hôte de la compétition et parmi les favorites au titre, les Bleues, en panne d'adresse au tir (31%), manquent ainsi l'occasion de se rapprocher des quarts de finale avant d'affronter le Mali dimanche (06h30 françaises). Dans le groupe B, elles laissent les Canadiennes prendre les devants (2 victoires) et se retrouvent au coude à coude (un succès) avec la Serbie, le Japon et l'Australie si elle bat le Mali dans la soirée, si la logique sportive est respectée.
Un énorme trou d'air entre la fin de première période et le début de la seconde
Après avoir connu un énorme trou d'air entre la fin de première période et le début de la seconde (0-17, de 17-20 à 17-37), elles s'inclinent avec un écart important qui annule la différence de points favorable acquise après le succès face aux Australiennes. En cas d'égalité à plus de deux équipes, celles-ci seront départagées par la différence de points générale.
Est-ce la fatigue ? Le contraste par rapport à la veille, avec des tribunes cette fois quasiment vides ? Les joueuses de Jean-Aimé Toupane n'ont en tout cas été que l'ombre de l'équipe qui a fait tomber l'hôte australien. Pas tant en défense, où elles ont maintenu la même agressivité mais sont tombées sur une équipe plus adroite, surtout à partir du deuxième quart-temps, qu'en attaque.
Elles ont ainsi connu un énorme déchet au tir, qu'elles ne sont pas parvenues à rattraper en prenant des rebonds offensifs (19 prises canadiennes), et ont perdu trop de ballons (14). Sur le plan individuel, Gabby Williams a moins rayonné que face aux Opals (13 pts contre 23) et a été trop peu épaulée: aucune autre joueuse n'a passé la barre des 10 unités (7 pts chacune pour Alexia Chartereau et Marine Fauthoux).