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Diaw : « Ne pas brûler les étapes »

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A l’image de Tony Parker à l’ASVEL, Boris Diaw est devenu le vice-président de la JSA Bordeaux (Pro B). Le joueur de Charlotte n’oublie pas pour autant les échéances avec les Bleus.

Boris Diaw, vous investissez dans le club de Bordeaux. Qu’attendez-vous de ce nouveau défi ?
Il y aura douze dirigeants et je serai le vice-président. L’objectif pour l’année prochaine est de se maintenir en Pro B. Si possible, on voudrait se mettre à l’abri le plus rapidement possible. On n’aura pas le plus gros budget de Pro B mais on va faire avec. On ne peut pas comparer mon investissement à celui de Tony (Parker) à l’ASVEL. Ce n’est pas dans les mêmes proportions. Mais c’est vrai que c’est marrant qu’on fasse ça en même temps.

A long terme, quels sont vos objectifs ?
L’objectif ultime est de monter en Pro A et de s’installer sur la durée dans l’élite du basket français. Bordeaux est une ville qui a le potentiel pour réussir. Maintenant, c’est toujours difficile à concrétiser sur le terrain. Il ne faut pas brûler les étapes. Pour construire quelque chose de solide, il faut partir sur de bonne base. Et ça commence maintenant.

Que pensez-vous des absences de Mike Pietrus et de Joackim Noah pour les repêchages de l’Euro 2009 ?
On essaie de partir avec le plus d’armes possibles. On n’a pas le droit à l’erreur. Les matchs qui nous attendent vont être difficiles. Maintenant, il faut faire sans les absents. Cela arrive régulièrement dans une équipe. Ce n’est jamais tout rose, on rencontre des problèmes en cours de route. Le but est d’aller dans la même direction, de prendre le même chemin pour faire le maximum avec les armes du moment.

Larry Brown, votre entraîneur à Charlotte, sera avec l’équipe de France tout l’été. Quel sera son rôle ?
Larry Brown sera là en tant qu’observateur. C’est toujours intéressant d’avoir un regard extérieur, un avis objectif. Pour l’avoir côtoyé à Charlotte, je sais que c’est une personne qui a énormément de connaissances sur le basket.