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Dumerc : « Être présentes tout de suite »

Céline Dumerc

Céline Dumerc - -

Battues chez elles lors du match aller (54-62), Céline Dumerc et les Berruyères vont devoir remporter le retour dans la salle de Montpellier, jeudi soir (20h30), pour accrocher une belle et continuer à rêver d’un douzième titre de championnes de France. Le point avec la médaillée d’argent olympique, invitée de « Basket Time » ce lundi sur RMC.

Lors de la finale aller, Montpellier est entré beaucoup plus vite dans la rencontre et a dominé Bourges tout au long du match. Comment expliquez-vous cela et pensez-vous pouvoir corriger le tir ?

Il y a eu beaucoup de temps entre la demi-finale et la finale et nous, toute la saison, paradoxalement, même si on était un peu crevé, on était habitué à jouer sur un rythme assez fou. Un match tous les trois jours, ça nous correspondait peut-être mieux. On a eu des plages de repos pour récupérer physiquement, mais on a aussi perdu du rythme et on a eu du mal à rentrer dans ce match-là. Et puis on tombe sur une équipe de Montpellier qui est prête, qui travaille depuis pratiquement deux ans avec le même groupe. Elles sont vraiment affûtées pour décrocher le titre. Si on veut prétendre gagner à Montpellier, il va falloir rentrer tout de suite dans le match car en les laissant partir, on lâche des plumes pour recoller au score et, malheureusement, dès qu’on a la balle pour passer devant, on n’en a plus sous la semelle. Il va falloir être présentes tout de suite.

Plus de six mois après votre belle médaille olympique, la folie populaire autour de votre performance aux Jeux se poursuit-elle ?

Oui. On le voit à chaque déplacement. Là, à Montpellier, il y a deux « Braqueuses », à Bourges il y en a trois… Les gens se déplacent un peu plus que d’habitude pour voir nos matches. Ça s’est un peu calmé mais là, ça reprend de plus belle avec le championnat d’Europe qui se prépare (du 15 au 30 juin en France, ndlr). On a hâte d’en découdre à la maison, devant notre public, de partager ce moment-là avec eux. A nous d’être à la hauteur de l’événement.

Le coach de l’équipe de France, Pierre Vincent, est également l’entraîneur de Villeurbanne avec qui il va disputer les playoffs de Pro A. En tant que joueuses, comment gérez-vous le fait qu’il va d’abord se consacrer à son club avant de pouvoir préparer l’Euro avec vous ?

C’est lui qui va avoir le plus de soucis. Nous, on veut l’avoir avec nous quand on y sera, on va faire nos chieuses, et c’est lui qui va devoir changer de casquette régulièrement, donc ça va être dur pour lui. Mais le groupe est pratiquement le même depuis quelques années maintenant. On connaît ses méthodes de travail, il ne va pas révolutionner son jeu, il y a des acquis qui sont là. Ce sont juste des réglages. Même s’il va loin avec l’ASVEL, je suis bien contente qu’il reste notre entraîneur national. On lui doit beaucoup pour notre médaille d’argent. Nous étions peut-être les actrices mais c’est lui qui a su conduire cette équipe-là.

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