Equipe de France: Beesley fait le point sur les cas Batum, Gobert et Fournier

Patrick Beesley - AFP
Le forfait de Nicolas Batum : "La vie de l’équipe de France va continuer"
"C’est toujours une déception quand un membre de l’équipe de France annonce son forfait. Avec Vincent (Collet), on est allés le rencontrer à Charlotte il y a deux mois. […] Il avait dans la tête, peut-être, de faire un break. On a essayé de le convaincre que le meilleur moyen de faire un break était en 2018 et pas en 2017, puisqu’il n’y aura pas de compétition. […] On vient en équipe de France avec enthousiasme, envie et motivation. Donc si on ne veut pas venir, on prend acte. Je prends acte et la vie de l’équipe de France va continuer. On a plein de talents, on a des jeunes, on a des joueurs européens au top. Je n’ai aucune inquiétude pour l’avenir."
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Beesley va rencontrer Rudy Gobert
"On repart à Salt Lake (où évolue le Français) avec Vincent, dimanche. On ne peut pas avoir de certitude avec la NBA (à propos de la disponibilité des joueurs). Donc les gars nous disent peut-être que oui, peut être que si, peut-être que là… On va aller voir les détails des "peut-être" (rires)."
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Pour Evan Fournier, "la porte est grande ouverte"
"Je pense que, mercredi soir, son parcours NBA sera terminé (Orlando n'est pas qualifié pour les playoffs, ndlr). Nous reprendrons contact et on verra ce qu’il en est exactement de la situation. Mais je n’ai pas envie de supplier. Je pense qu’il faut qu’on tourne la page aussi, qu’on redonne des règles au niveau de l’équipe de France. On ne s’invite pas, on ne choisit pas ses dates. C’est le sélectionneur qui sélectionne. […] Dès le début du mois de septembre, j’ai eu des contacts avec Evan Fournier. On lui a dit que, pour la nouvelle olympiade 2020, Evan Fournier faisait partie du plan de Vincent Collet. [...] La porte n’est pas fermée, elle est grand ouverte. S’il veut rentrer, s’engouffrer dans la porte, il est le bienvenu. S’il ne veut pas, on évoluera différemment."
Ian Mahinmi a raison de penser que "le train est passé"
"Il a dit les mots qu’il fallait. Il y a eu des moments où il pouvait venir (en équipe de France), ça n’a pas pu se faire pour X raisons. [...] Il est conscient aujourd’hui qu’il y a une jeune génération et c’est tout à son honneur de dire que le train est passé, qu’il pense qu’il y a des jeunes et que ce n’est plus sa place."
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