Diot de retour sur terre

- - -
« Quand le buzzer retentit, c’est à ce moment-là qu’on comprend pourquoi on a fait tous ces efforts. Ça donne des frissons, j’ai le sourire jusqu’aux oreilles rien que d’y penser. Ce sont des moments qu’on n’oubliera jamais. » Antoine Diot n’est pas tout à fait redescendu de son nuage depuis la conquête du titre européen, en septembre dernier. Ses deux paniers à trois points consécutifs en demi-finale contre l’Espagne, ses quatre lancers francs victorieux dans la prolongation… Les images sont encore bien vivantes dans sa tête, et c’est avec un plaisir non dissimulé qu’il les évoque, conscient qu’il aurait pu ne jamais les vivre après sa préparation complètement manquée.
Eloigné des terrains depuis la finale face à la Lituanie (80-66) en raison d’une entorse de la cheville, Diot n’a pas encore retrouvé le chemin des parquets avec Strasbourg, qu’il a rejoint cet été. Et c’est avec une certaine impatience qu’il attend de pouvoir étrenner son récent statut de champion d’Europe. « On m’attendra sans doute un peu plus, mais je ne me focalise pas là-dessus, a-t-il confié lundi dans le TP Show, sur RMC. Je vais continuer à jouer mon jeu, et si les défenses sont plus rapprochées sur moi, ça voudra dire que les espaces sont plus ouverts pour mes coéquipiers. »
Diot : « Même cinq minutes »
Alors qu’il vient tout juste de reprendre la course, le meneur de jeu de 24 ans ne tient plus en place : « Ma cheville va de mieux en mieux. J’ai recommencé à courir il y a trois-quatre jours, et on avance petit à petit. J’ai bon espoir de reprendre rapidement, pourquoi pas dès mercredi en Euroligue contre Bamberg (Allemagne, ndlr). Ce n’est pas sûr et certain, mais c’est un match très important, et si je peux jouer même cinq minutes pour soulager les autres meneurs, je le ferai à fond. » Vincent Collet, entraîneur de Strasbourg et sélectionneur des Bleus, sait en tout cas que l’Europe a tendance à lui réussir.
A lire aussi :
- Diot et Piétrus se défient du milieu de terrain
- Monclar :"Diot était un joueur dominant"
- Les Bleus fêtés en champions