Le Barça roi d’Europe

Auteur de 21 points, l'arrière de 29 ans a pris une part prépondérante dans le second sacre européen du Barça - -
Barcelone a enfin vaincu le spectre de Bercy. Tombés deux fois en finale de l’Euroligue lors de leurs deux précédentes virées à Paris (1991 et 1996), les Catalans sont remontés dimanche sur le toit de l’Europe. Un sacre acquis aux dépens des Grecs d’Olympiakos, qui couronne l’équipe la plus séduisante du continent cette saison, battue seulement deux fois tout au long de la compétition.
Pour s’éviter une nouvelle désillusion en finale, où ils ne s’étaient imposés qu’une fois en cinq présences, chez eux en 2003, les Barcelonais ont rapidement pris les choses en main. Après cinq minutes serrées, les hommes de Xavi Pascual ont progressivement construit leur succès sur une défense de fer et un Juan Carlos Navarro incandescent (21 points). Le duo Bourousis-Vujcic avait beau se démener dans la raquette, l’écart grimpait rapidement, pour s’établir à onze points à la pause (47-36).
Au retour des vestiaires, les Grecs jouaient leur va-tout et se rapprochaient à cinq longueurs, dans le sillage de l’expérimenté Théodos Papaloukas (33 ans). Un simple baroud d’honneur, le Barça remettant les gaz pour aborder le dernier quart-temps avec un confortable matelas de 14 points.
La fin de rencontre virait à la faillite des stars d’Olympiakos face à des Blaugrana sereins et finalement victorieux (86-68). Avec deux titres européens, le champion d’Espagne reste loin des huit couronnes de son grand rival, le Real Madrid. Mais avec son prodige Ricky Rubio (19 ans) comme maître d’œuvre, sa domination semble taillée pour durer.