Olympiakos-Barcelone, choc de géants

L'entraîneur catalan compte sur son prodige pour mener le Barça au deuxième sacre européen de son histoire. - -
Une marée rouge va déferler dimanche soir sur Bercy. Dans une ambiance forcément bouillante entre supporters grecs et catalans, l’Olympiakos et Barcelone vont tenter d’ajouter une deuxième couronne à leur palmarès continental.
Son seul titre, le club hellène l’avait conquis en 1997 face… au Barça. Depuis, il a assisté impuissant au quadruple sacre de son pire ennemi athénien du Panathinaïkos (2000, 2002, 2007, 2009), sorti avant les quarts cette saison. L’occasion est belle de prendre une éclatante revanche, tout en accordant quelques heures de répits à un pays plongé dans la crise. Il comptera pour cela sur sa pléiade de stars emmenée par l’increvable meneur Theodoros Papaloukas (33 ans) ou l’ailier estampillé NBA Josh Childress, sauveur des siens en demi-finale contre le Partizan Belgrade (83-80 a.p.).
Barcelone maudit à Bercy
Pour l’emmener sur un sommet inaccessible depuis le trophée arraché à domicile en 2003, Barcelone compte de son côté sur son prodige de 19 ans, Ricky Rubio. Celui qui a snobé la NBA l’été dernier, préférant poursuivre sa progression en Europe au lieu de s’ « enterrer » à Minnesota. Un choix validé par son exceptionnelle saison à la mène de la deuxième meilleure attaque de la compétition (79 points/match), derrière celle de son adversaire du soir (81).
Navarro, Morris, Lorbek ou Vasquez seront là pour l’aider à vaincre la malédiction de Bercy. Présents deux fois à un Final Four organisé au POPB, les Barcelonais en sont repartis avec deux défaites en finale, en 1991 et 1996. Les esprits catalans sont d’ailleurs encore hantés par ce dernier revers, concédé face au Panathinaïkos sur une faute d’arbitrage en fin de match. Capitaine du Pana à l’époque, Panagiotis Giannakis sera cette fois sur le banc de l’Olympiakos. En plus des Grecs, le Barça luttera contre quelques fantômes demain soir.