Orléans-ASVEL : dans le dur !

Ici sous le maillot de Gravelines, Laurent Sciarra va retrouver l'Euroligue avec les couleurs orléanaises. - -
Le bizuth orléanais aurait pu espérer meilleure entrée en matière en Euroligue. Pour le premier match de son histoire dans la prestigieuse Coupe d’Europe, le vice-champion de France retrouvera l’ogre Olympiakos de Sofoklis Schortsanitis sur sa route. Champions de Grèce de 1993 à 1997, vainqueurs de la compétition en 1997, les Grecs partent avec la faveur des pronostics. « Pas grand-monde ne nous attend, explique l’expérimenté Laurent Sciarra. On est un peu le dernier invité de la poule. On n’a pas de pression et on essaiera de profiter de ce genre de match pour faire progresser le groupe. »
Seul petit espoir pour les Orléanais, alors que ces derniers ont déjà deux matches officiels dans les jambes, leur adversaire du jour n’a pas joué la moindre rencontre officielle et doit encore incorporer ses nouveaux joueurs. C’est en tout cas LA belle histoire de cette Euroligue pour une équipe encore en Pro B il y a trois ans et qui s’est offert le luxe de sortir Charleroi et Trévise en tour préliminaire.
La tâche du champion de France n’est pas des plus simples non plus. Seul club français qualifié directement pour la compétition, Villeurbanne retrouve notamment dans sa poule le FC Barcelone, vainqueur de l'Euroligue en 2003, les Italiens de Sienne, troisièmes l’année dernière, ainsi que les Croates du Cibona Zagreb, les Turcs de Fenerbahçe et les Lituaniens de Kaunas. C’est contre ces derniers que les hommes de Vincent Collet débutent leur compétition. Champion de Lituanie en 2007 et 2008, le Zalgiris a également remporté cette Euroligue en 1999. De son côté, l’ASVEL a démarré le championnat de la pire des manières avec deux défaites en trois rencontres. Toujours privé de Foirest, Villeurbanne n’a donc pas beaucoup de référence avant ce déplacement périlleux. Ce n’est probablement pas cette année qu’il feront mieux qu’en 2003, date de leur dernière accession au Top 16.