"Faire péter la marque dans le monde entier”: le directeur sportif du Paris Basketball détaille le rôle d’Omar Sy, nouveau co-propriétaire du club

La nouvelle, officialisée il y a tout juste une semaine, a fait l’effet d’une bombe. Omar Sy, l’une des personnalités préférées des Français, débarque au Paris Basketball en tant que co-propriétaire. Un énorme coup pour le club de la capitale, créé de toute pièce en 2018 et devenu en l’espace de sept ans une place forte du basket français.
Invité du Super Moscato Show ce jeudi sur RMC, Amara Sy, directeur sportif du Paris Basketball, a donné plus de détails sur le rôle de l’acteur oscarisé. "C’est pour nous aider à développer notre image et la marque Paris Basketball", a répondu l’ancien joueur de l’Asvel et de Monaco. "Même si la marque grandit, on sait qu’on peut aller encore plus loin. On a la chance d’évoluer à Paris, connu dans le monde entier. Donc il faut qu’on profite de ça et qu’on essaye de faire 'péter' la marque dans le monde entier. Omar Sy, de par sa notoriété, son accessibilité, sa simplicité… Beaucoup de gens veulent se coller à son image donc ça va nous apporter énormément."
Dans la communication officielle du club, David Kahn, le président et co-propriétaire américain du club, a assuré qu'Omar Sy allait occuper un rôle de "conseiller culturel". Concernant l'investissement financier de l'acteur, les montants n'ont pas filtré.
Quelle équipe avec les départs annoncés de Shorts et Splitter?
À trois jours du début des finales de Betclic Elite face à Monaco (match 1 ce dimanche), Amara Sy est également revenu sur les gros changements qui pourraient intervenir au sein de l’effectif cet été. Les Portland Trail Blazers ont en effet annoncé la signature de Tiago Splitter en tant qu’adjoint pour la saison prochaine. Dans le même temps, le coach du Panathinaïkos a vendu la mèche concernant l’arrivée de TJ Shorts.
En plus de Splitter et Shorts, plusieurs autres pièces-maîtresses du Paris Basketball sont annoncées dans les meilleures écuries européennes à l’intersaison, à l’image de Tyson Ward à l'Olympiacos. Nadir Hifi sera sans doute aussi très courtisé après sa saison remarquée sous le maillot parisien.
"Qui vous dit que si ces joueurs partent on n’aura pas une meilleure équipe? TJ Shorts, Tyson Ward, Nadir Hifi... personne ne savait qui ils étaient il y a trois ans", a tranché Amara Sy sur RMC.
Relancé sur la perspective d’un troisième coach en trois ans après Tuomas Iisalo et Splitter, le directeur sportif parisien ne s’est pas montré inquiet. "C’est compliqué, mais contrairement à la majeure partie des clubs, on a su créer une très forte identité et un style de jeu qui nous est propre. On sait ce qu’on veut… et ce qu’on ne veut pas. Forcément, ça donne beaucoup moins de possibilités. Mais quand on cible un joueur, on sait à 90% ce que ça va donner, contrairement à des clubs qui peuvent se permettre de prendre un joueur juste parce qu’il a un gros pedigree, une grosse carrière. Nous, cette marge d’erreur est beaucoup moins importante que beaucoup de clubs."