RMC Sport

Gueule de bois pour la Pro A

Tony Parker

Tony Parker - -

La fin du lock-out va priver le championnat de France de ses stars de la NBA (Parker, Turiaf, Batum and co) qui vont retourner dans leur franchise. Après deux mois d’effervescence, le basket français compte surfer sur l’incroyable engouement populaire suscité.

La Pro A s’y attendait mais la fin du rêve est rude. En faisant venir les plus grandes stars françaises de la NBA en contrat à durée déterminée, le championnat de France s’est couvert de paillettes pendant deux mois. Avant que l’aventure ne se termine brutalement samedi après l’annonce de la fin du lock-out. Dans le sillage du parcours remarquable des Bleus lors du dernier Euro (finale), l’idylle aura permis d’insuffler un élan populaire incroyable autour de Tony Parker, Ronny Turiaf, Nicolas Batum and co. « Le taux de remplissage de Villeurbanne à l’extérieur était de 105%, s’extasie Jacques Monclar, consultant RMC Sport. Parce que les gens demandaient des dérogations pour débloquer des places supplémentaires. Ça a permis de remplir les salles. Tony, notamment, était un vrai vecteur de communication. »

Quid du retour au quotidien ? L’ambiance dans les salles devrait inexorablement perdre en intensité même si Nancy pourrait profiter une dernière fois des services de Nicolas Batum, mercredi face à Bilbao en Euroligue. Le retour des stars aux Etats-Unis pourrait surtout avoir un impact sur les résultats sportifs de Villeurbanne (Turiaf, Parker), Gravelines (Sy), Le Havre (Mahinmi), Hyères-Toulon (Ajinça) ou encore Bordeaux (Diaw) en Pro B.

Parker : « On commençait à trouver notre rythme »

Une crainte que ne partage pas Jacques Monclar. « Gravelines-Dunkerque, qui est en tête, va être dans la continuité. Le SLUC Nancy va aussi réagir. Le championnat est dense. Il n’y a pas de règne d’une équipe, assure l’ancien international. Seul Boris (Diaw) a changé la donne à Bordeaux en plaçant le club dans les quatre premiers de Pro B alors que ce n’est pas forcément sa place. Quand Tony s’est investi un peu plus, ça a aussi changé le cours des matches. Mais il n’a pas eu le temps d’avoir un vrai changement sur le championnat. »

Avec quelques semaines supplémentaires, l’impact sportif aurait été plus visible. Ce que regrette « TP ». « J’avais envie de dominer avec l’ASVEL, a déclaré le meneur des Bleus. On trouvait un bon rythme et on commençait à gagner nos matches avec de gros écarts. » Le rêve a pris fin mais les souvenirs resteront.

Le titre de l'encadré ici

TP : Un détour par RMC avant de rejoindre San Antonio|||

Avant de rejoindre San Antonio, Tony Parker a assuré son traditionnel rendez-vous quotidien sur RMC, ce lundi. Le meneur des Bleus en a profité pour dévoiler son programme dans les prochains jours. « J’ai été un peu surpris et mitigé samedi quand j’ai vu la nouvelle, a déclaré le meneur des Bleus. J’étais un peu triste parce que j’étais bien en France et je m’étais fait une raison en me disant que je resterais à l’ASVEL au moins jusqu’à la mi-janvier. Je pensais couper la dinde en France. On sera finalement à San Antonio. On sait juste qu’on va reprendre le 9 décembre. Je n’ai pas encore parlé avec ‘Pop’ (Gregg Popovych, son entraîneur) mais je sais qu’il veut que je rentre m’entraîner avec l’équipe. Tim (Duncan) et Manu (Ginobili) sont déjà tous là-bas. On va partir en camp d’entraînement le 9 avant le premier match le 26. On va faire 66 matches avant d’enchainer avec les JO. Ça va être une grosse saison. »