"Je n’aurai pas d’état d’âme" prévient Tony Parker au sujet de son frère TJ, entraîneur de l'ASVEL

Tony Parker - @AFP
L'Eurocoupe, "une vraie déception
Son club n’a pas vécu une saison évidente en France mais Tony Parker aurait pu vivre un moment réjouissant sur la scène européenne. L’Asvel visait les quarts de finale. Elle a malheureusement échoué de peu dans sa quête sur le parquet du Reggio. "On jouait mieux en Eurocoupe qu’en championnat, rappelle Tony Parker. C’était une vraie déception. On voulait vraiment faire quelque chose de bien. On a terminé premiers du groupe de la mort au premier tour, et on était là, on avait le match en main contre Kazan. On était à +7 à quatre minutes de la fin, on avait la qualif’ et ç’aurait été géniale de faire ce quart de finale contre le Bayern Munich. On voulait viser le Top 8, c’est une vraie déception."
TJ ? "Je n'aurai pas d'état d'âme"
Assistant-coach de l’Asvel pendant près de cinq ans, TJ Parker, le frère de Tony, a fait le grand saut cette saison. Un choix rapidement contesté. "Ce sera toujours difficile, assure Parker. Comme c’est mon frère, il y aura toujours beaucoup de gens qui critiquent, de la jalousie, tout ça. Ça fait partie du métier, mon frère le sait, il a grandi avec ça toute sa vie. Maintenant, moi je lui fais confiance, il a été assistant pendant cinq ans. Je l’aurais mis head coach dès la première année, j’aurais compris toutes les critiques. Mais là, il a fait son temps comme tout le monde, on fera le bilan à la fin de la saison. On verra si je le garde ou si on part sur un autre coach. Il le sait, c’est la règle du jeu. Il faut des résultats, on est l’ASVEL. Je n’aurai pas d’état d’âme, je ferai toujours ce qui est le mieux pour le club."
Kaunas et Bamberg, "des exemples à suivre"
Conquérant et ambitieux pour son club, Tony Parker assure qu’il apprend tous les ans. A mesure qu’il accumule de l’expérience, l’ancien international voit de plus en plus grand. "On va bientôt représenter la France en Euroligue, se réjouit le président de l'Asvel. J’ai envie qu’on soit prêt en 2019-2020. Je suis heureux, c’est un mal pour un bien. Il nous faut encore une année pour progresser. On voulait faire le Top 8 en Eurocoupe, on ne l’a pas fait, ça peut être une nouvelle progression la saison prochaine. Il y a encore beaucoup de choses à faire pour arriver en Euroligue. Kaunas et Bamberg sont des exemples à suivre, on ne sera jamais le CSKA ou le Fener. Leur modèle économique, ce n’est pas ce qu’on veut atteindre."
"Boris Diaw sera toujours le bienvenu chez nous"
La plupart des meilleurs joueurs français évoluent aujourd’hui dans les plus grands clubs européens quand ils ne sont pas en NBA, de l’autre côté de l’Atlantique. Tony Parker aimerait voir cette situation évoluer. Il ne désespère pas de voir un jour les Français s’installer dans le championnat de France. "C’est un de mes rêves, j’adorerais que les Français restent ici. Maintenant, voilà, il faut trouver le budget. Mais c’est un des objectifs, de faire une team qui est plus "frenchy". Mais si Boris (Diaw) continue, c’est clair qu’avec l’Euroligue , il sera toujours le bienvenu chez nous. Ça c’est sûr (rires)."
VIDEO. Comme Joel Embiid, Boris Diaw a également essayé de convaincre Bismack Biyombo de jouer avec les Bleus !