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Monclar : « Je suis coach face à Tony, ça me motive ! »

Jacques Monclar estime que la présence de Tony Parker à Villeurbanne tire toute la Pro A vers le haut. « En six minutes, Tony Parker fait dix points et trois passes décisives au moment où l’ASVEL était en train de perdre pied. Il donne aussi la balle de la victoire à son coéquipier Phil Gost. On a vu la qualité supplémentaire de Tony. Même s’il n’avait pas joué depuis un mois, même si son cardio n’est pas au mieux en ce moment (sa capacité de résistance), il a mis des gros shoots. Deux shoots à trois points très difficiles. C’est un champion. Son équipe était en danger. Il a donc fallu qu’il s’occupe de tout.

La salle de Villeurbanne, c’était une salle de spectateurs, qui venaient voir Tony. Le niveau du basket français peut-il augmenter grâce à trois ou quatre athlètes revenant ? Le niveau du championnat peut augmenter, bien sûr. Même si je l’adore, Nicolas Batum a fait un match très moyen hier (samedi) soir. Il ne faut pas oublier que c’est un championnat duquel ils sont sortis pour aller jouer au NBA. Ce sont des locomotives. Comme le retour de Karabatic et Jérôme Fernandez en handball, c’est un formidable élan pour tout le monde : médiatique et technique. Et puis, moi je suis coach face à Tony Parker, Nico Batum, Ronny Turiaf ou Ian Mahimi, ça me motive. Et je vais arriver à tirer à 100 ou 120 % les lascars qui sont en face de lui. Ronny pourrait rejoindre Tony à l’ASVEL… C’est une foulée qu’ils partagent depuis dix ans. C’est un peu le binôme. Le noyau dur de l’équipe de France, c’est Tony, Boris et Ronny, depuis le début. Ils sont nés en 82-83. Ronny avait la main cassée. Il a récupéré. Il a passé quelques examens médicaux mais maintenant il faut qu’il joue. Il se trouve qu’à Villeurbanne, il y a un petit point faible dans la raquette, donc ça peut être parfait. Ronny, il va venir et secouer de la viande dans la raquette française. »