Turiaf : « Vraiment envie de porter le maillot de l'ASVEL »

Ronny Turiaf - -
Ronny, comment vous sentez-vous physiquement ? Avez-vous récupéré de votre blessure à la main (une fracture du 4e métacarpien de la main gauche contractée le 16 août qui l'avait empêché de disputer l'Euro en Lituanie au mois de septembre, NDLR) ?
Cela fait une semaine que ma main est à 100%. Je reprends petit à petit. La semaine dernière, j’ai disputé pour la première fois un match à 5 contre 5. Je me suis très bien senti, je n’étais pas trop en retard. Il faut juste que je retrouve mes habitudes avec ma main gauche, avec laquelle je contre et j’intercepte 99% du temps. Il faut que je retrouve la confiance en moi et que j’aille au charbon.
Après Tony Parker il y a quelques jours, allez-vous rejoindre l'ASVEL le temps du lock-out en NBA ?
Je pense que ça va se faire. Il va falloir que je signe le contrat officiellement et que les assurances rentrent dans l’ordre. Je prends l’avion mercredi et j’arriverai en France jeudi pour disputer, je l’espère, mon premier entrainement en fin de semaine. Je ferai le nécessaire pour être en uniforme le plus tôt possible parce que j’ai vraiment envie de jouer et de porter le maillot de l’ASVEL. On a commencé à en discuter il y a longtemps, mais c’était devenu hors-sujet avec ma blessure à la main. C’est revenu au goût du jour la semaine dernière, au moment où j’ai senti que je pouvais rejouer.
Que pensez-vous de la Pro A ?
C’est un niveau intéressant. C’est même pour moi un championnat sous-coté. Il y a des très bons joueurs, qui savent jouer collectif ou en un contre un. C’est un très gros challenge que j’ai hâte de relever.
Quel numéro allez-vous porter ?
J’espère que ce sera celui que j’ai toujours porté en NBA. C’est le boulot de mon boss Tony Parker de se débrouiller pour que je porte le numéro 21 et que je sois content !
Que pensez-vous apporter à cette équipe de Villeurbanne ?
L’ASVEL est un grand club, qui dominait la France avec Pau-Orthez dans mes jeunes années à l’INSEP. L’équipe actuelle a un fort potentiel. J’espère apporter ce que je sais faire, ma défense, mon collectif et le petit plus qu’est la fixation intérieure pour libérer les shooteurs qui sont nombreux à l’ASVEL. Ainsi que scorer quand on me le demande…
Le titre de l'encadré ici
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Parker raconte la venue de Turiaf à l’ASVEL
« On en avait parlé en équipe de France avant sa blessure. Moi-même, je ne savais pas si j’allais jouer à l’ASVEL. On en parlait mais on n’était pas vraiment sérieux. Après, il s’est blessé, donc on en a parlé davantage. La semaine dernière, j’ai signé. J’étais au téléphone avec lui et je voulais savoir comment allait sa main. Avec Pierre Vincent, on se faisait dominer à l’intérieur. On s’est fait dominer contre Roanne, contre Paris. Donc j’ai appelé Ronny pour savoir si ça l’intéressait de jouer. C’est un ami d’enfance, on s’entend super bien. Je suis très content qu’il ait accepté mon offre car j’adore jouer avec Ronny. En équipe de France, en 2008, il était un peu tout seul en équipe de France, et il m’a appelé pour que je vienne l’aider. Là, j’ai fait un peu pareil ! »