Accusation de harcèlement sexuel aux Mavs: "Ça me brise le cœur", lâche Nowitzki

Dirk Nowitzki s’est dit "écoeuré" et "choqué" après l’enquête publiée par Sports Illustrated révélant que l’ancien PDG des Dallas Mavericks avait été accusé de harcèlement sexuel par une douzaine d’employées, anciennes ou actuelles, de la franchise NBA.

Il s’appelle Terdema Ussery et a été le boss des Dallas Mavericks pendant dix-huit ans (1997-2015). Mercredi, une longue enquête de Sports Illustrated, intitulée "Au cœur de l'environnement de travail corrosif des Dallas Mavericks", a brutalement ramené cet ancien dirigeant influent du sport américain dans l’actualité. Le célèbre hebdomadaire sportif a en effet publié les témoignages accablants d’une douzaine d’employées de la franchise texane accusant Ussery de harcèlement sexuel.

L'ancien patron des Mavs n’est pas le seul employé de la franchise impliqué dans ce scandale. Le nom d’Earl Sneed, journaliste pour le site officiel de l'équipe, est également cité pour coups et blessures sur deux anciennes petites amies. Les Mavericks avaient aussitôt indiqué avoir lancé une enquête interne pour faire la lumière sur ces accusations et démis de leurs fonctions Sneed, ainsi que Buddy Pittman, le responsable des ressources humaines, alerté des agissements de son supérieur mais pointé du doigt pour son inaction. Aucun joueur n'a été cité dans cette affaire.

Figure de proue de Dallas, où il a effectué l’intégralité de sa carrière en NBA, Dirk Nowitzki a fait part de son "dégoût" dans une vidéo diffusée par ESPN ce jeudi. "C’est dur, très décevant, a réagi l’Allemand de 39 ans. Ça me brise le cœur. Je suis heureux que ça sorte. J’étais écoeuré et choqué quand j’ai lu l’article, comme tout le monde. Je suis déçu que cela puisse se passer dans notre franchise, dans ma franchise."

"C’est vraiment triste mais je pense que Mark (Cuban, le propriétaire actuel de la franchise) essaye d'emmener l'équipe dans la bonne direction et qu’il essaye de trouver des réponses. (…) Je suis désolé pour ce qui est arrivé à certaines de ces femmes. Comme je l’ai dit, c'est vraiment, vraiment dégoûtant. Nos pensées et nos prières accompagnent ces victimes."

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Th.B.