RMC Sport

Batum : « Etre médaillé olympique »

Nicolas Batum

Nicolas Batum - -

Alors que Vincent Collet dévoilera ce mercredi (11h) une première liste de joueurs amenés à disputer les JO de Londres, l’ailier de Portland et des Bleus ne veut pas se reposer sur le statut de vice-champion d’Europe acquis l’an passé.

Nicolas, la non-qualification des Blazzers pour les play-offs NBA est-elle une déception ?

Oui, c’est une énorme déception ! En début d’année, j’étais sûr que nous serions en play-offs. Je me demandais même ce que nous allions y faire. La saison a été très difficile. On les a vus s’éloigner petit à petit. C’est la première fois dans ma vie professionnelle que je loupe les play-offs. Sur le plan personnel, j’ai encore progressé et amélioré mes statistiques personnelles. C’est peut-être le seul point positif de l’année.

Vous êtes ce que les Américains appellent « restricted free agent ». Qu’est-ce que cela signifie ?

Que je suis en fin de contrat. Je peux accepter n’importe quelle offre de n’importe quelle équipe, mais Portland dispose de trois jours pour la « matcher », c’est-à-dire pour me faire une proposition équivalente. Le marché ouvre le 1er juillet. Pour l’instant, je réfléchis. J’ai envie d’avoir un rôle dans une grosse équipe.

Que faites-vous en attendant le début de la préparation olympique avec les Bleus le 10 juin ?

Je me repose. Je suis en vacances. J’ai disputé 66 matches en quatre mois, c’est beaucoup. J’ai aussi joué avec Nancy et l’équipe de France, ce qui donne quasiment 100 matches en huit mois ! Je vais débuter les entraînements individuels vers le 20 mai. J’aurai un préparateur physique et un entraîneur de basket.

« Ne t’inquiète pas Vincent (Collet), je serai prêt pour les JO ! »

N’est-ce pas difficile de se motiver quand on s’entraîne seul ?

Non car tout le monde le fait. Et si je ne m’entraîne pas, un autre le fait à la même heure pour être plus fort. C’est ce qui me motive.

Le sélectionneur, Vincent Collet, nous a récemment dit qu’il aimerait bien que vous vous entraîniez…

Il m’a formé quand j’avais 15-16 ans (au Mans, ndlr). Il me connait très bien. Il sait que je suis assez faignant. Ça a été un problème dans ma carrière mais j’ai changé. Je sais qu’il a peur mais qu’il ne s’inquiète pas. Il y a deux ans, j’ai fait l’erreur de trop me reposer. Je ne suis pas arrivé prêt pour le Mondial. Je n’étais pas du tout en forme. On apprend de ses erreurs. Ne t’inquiète pas Vincent, je serai prêt pour les JO !

Comment envisagez-vous les JO ?

On est bien. Après notre finale au championnat d’Europe l’année dernière, on doit repartir à zéro. Si on reste sur cette euphorie, on va se crasher aux JO. On va bosser à fond. Notre ambition est d’être médaillé olympique. Il faudra être prêt. Ce ne sera pas facile mais on peut le faire.

Moscato Show