Diaw : « Comme des morts de faim »

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Boris, les Suns ne sont pas morts…
Effectivement, la série continue. Mais on a bien conscience que ça va être difficile. On a décidé de prendre les matchs les uns après les autres. On ne fait pas de projection, ça ne sert à rien. Concernant le match de ce soir (hier), nous ne pouvions pas rêver d’un meilleur départ. On a mis beaucoup plus d’énergie que dans les matchs précédents, on a également effectué quelques adaptations défensives. En gros, on a joué comme des morts de faim.
Vendredi soir, vous subissiez votre troisième défaite. Comment avez-vous vécu ces deux derniers jours ?
On s’est pris un gros coup sur la tête. C’était vraiment difficile d’accepter cette défaite devant notre public et de se retrouver à 3-0. On n’a pas oublié que le match 1 à San Antonio aurait dû tourner en notre faveur. Mais samedi, quand nous nous sommes retrouvés à l’entraînement, on s’est dit qu’on n’avait pas le droit de baisser les frais et qu’il fallait jouer le tour pour le tout. Si nous n’avions pas eu cette motivation, je suis persuadé que les play-offs seraient terminés pour nous.
Pour la première fois durant ces play-offs, vous avez intégré le cinq de départ. Pourquoi ?
Mike d’Antoni m’a intégré dans le cinq parce que nous avions décidé de changer des choses défensivement et en attaque. Il fallait essayer de trouver d’autres solutions. Le point positif, c’est que ça a bien marché. C’est pour ça que j’ai beaucoup shooté (20 points à 10/19 aux tirs).