Duncan : « Impatient de commencer ! »

Tim Duncan - -
Tim Duncan, êtes-vous soulagé de débuter enfin la saison de NBA après le lock-out ?
Je suis très heureux. Je me suis bien reposé pendant le lock-out, j’ai pu profiter de ma famille mais là, je n’attends qu’une chose, c’est de débuter le premier match face à Memphis !
Comment vous sentez-vous physiquement ?
Je me suis très bien. Il n’y a aucun souci là-dessus. Physiquement, tout va bien. Je suis juste impatient de prendre les premiers shoots et de commencer !
Vous allez enchainer 66 matches en quatre mois. Cela vous fait-il peur ?
Ça va être rude. C’est sûr que je m’attends à quelque chose de compliqué mais tout le monde va devoir le faire. On n’a pas le choix, on va y aller. J’ai déjà connu ça en 1999. C’était très difficile. Mais à cette époque, j’étais beaucoup plus jeune. Pour cette année, je pense que je vais aussi pouvoir le faire.
Vous avez été drafté en 1997. Avez-vous remarqué des évolutions en NBA depuis vos débuts ?
Beaucoup de choses ont changé. Les matches sont devenus beaucoup plus durs et beaucoup plus physiques. Mais ça fait partie de l’évolution normale du basket.
« J’espère pouvoir encore jouer pendant deux ans »
Vous allez débuter votre dernière année de contrat avec San Antonio. A 35 ans, allez-vous continuer à l’issue de la saison ?
Si mon physique tient bon et que me sens bien comme aujourd’hui, j’espère pouvoir encore jouer pendant deux saisons. Mais on verra ça quand il sera temps d’en parler.
Vous avez joué quatorze ans pour les Spurs. Avez-vous eu envie de jouer pour une autre équipe durant votre carrière ?
Franchement, à y réfléchir, je ne vois vraiment pas avec quelle autre équipe j’aurais pu jouer. Je ne vois pas une équipe qui aurait pu rivaliser avec notre dispositif autour de Manu (Ginobili) et Tony (Parker). Je suis bien où je suis.
Craignez-vous une équipe comme les Clippers ?
Les Clippers seront vraiment meilleurs cette année avec l’arrivée de Chris Paul. C’est une équipe qui monte, ça va être un adversaire difficile. Mais si on joue bien, San Antonio a aussi ses chances.
Quel a été votre titre préféré parmi les quatre que vous avez remportés (1999, 2003, 2005 et 2007) ?
Ils sont tous été spéciaux mais je garde un souvenir particulier du premier. C’était le plus fort. C’est la première fois que j’ai ressenti ces émotions.
Quel est-votre cinq majeur de toute l’histoire de la NBA ?
C’est très difficile. En pivot, j’hésite entre Wilt Chamberlain et Kareem Abdul-Jabbar. En 4, je choisis Karl Malone et Mickaël Jordan au poste d’ailier ! Parce ce sont mes potes, je mets Manu Ginobili et Tony Parker ! Mais au poste de meneur, j’aurais aussi pu prendre John Stockton ou Magic Johnson.
Vous avez disputé toute votre carrière sous les ordres de Gregg Popovych. Comment avez-vous vécu cela ?
C’est quelque chose d’extraordinaire et de très rare. Beaucoup de joueurs ont connu plusieurs entraineurs. Ça ne m’est jamais arrivé et je ne pense pas que ça m’arrivera.