Finales NBA : Diaw, c’est costaud

Boris Diaw face à LeBron James - -
Comment passer presque autant de temps sur le parquet en un match qu’en trois ? En s’opposant le plus souvent avec justesse face au meilleur joueur du monde et en aérant le jeu offensif de son équipe. Boris Diaw a parfaitement répondu aux attentes de Gregg Popovich ce dimanche soir lors du match 5 des finales NBA. Et l’intérieur français a eu droit à 27 minutes de jeu, contre 31 cumulées depuis le début de l’affrontement entre les Spurs et le Heat. Une performance remarquée, même si, comme souvent, la ligne de stats de « Babac » (1 point, 4 rebonds, 3 passes) ne traduit pas fidèlement son impact.
Car si LeBron James n’a eu que 36% de réussite aux tirs (25 points à 8/22), c’est en partie à cause de la présence de Boris Diaw en face de lui. Une tâche que Gregg Popovich réservait jusque-là au jeune Kawhi Leonard. « Je n’ai rien fait de différent de ce qui était prévu, explique sobrement l’intérieur français. Il n’y a pas de peur à avoir. Le but, c’était de rester face à lui, d’avoir l’aide de mes coéquipiers, de faire un mur pour l’empêcher de pénétrer. Ça a marché. En plus, ça permet à Kawhi (Leonard) de se reposer, de pouvoir défendre sur lui en fin de match si nécessaire. Et ça lui permet d’éviter les fautes. »
Parker : « Boris a l’habitude »
La solidité du « Président » n’a évidemment pas échappé à ses coéquipiers. Et elle renforce la belle représentation de la France sur ces finales NBA. « Boris peut faire du bon boulot, insiste Tony Parker, meilleur marqueur du match avec ses 26 points. Il a l’habitude, quand on est en équipe de France, de défendre sur Kirilenko ou des joueurs comme ça. Sur des courtes séquences, il peut faire du très bon boulot. Ça donne autre chose. » « Boris a fait un gros match, poursuit Nando De Colo, entré en jeu dans les derniers instants. Il a stoppé LeBron, lui a posé des problèmes. Et c’est toute l’équipe qui suit. » Gregg Popovich ne sourit pas souvent. Il pourrait se laisser aller. Car après ce match 5, tout va bien chez les Spurs. Sauf les mains de Tiago Splitter, toujours aussi glissantes…
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