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La chasse est ouverte

Chris Paul, la star des New Orleans, va encore animer le marché des transferts de la NBA

Chris Paul, la star des New Orleans, va encore animer le marché des transferts de la NBA - -

Après deux mois de lock-out, la NBA reprend ses droits à partir du 25 décembre. Les franchises tentent donc de rattraper le temps perdu, quitte à ce que ce mercato vire parfois au « marché aux bestiaux »...

Il ne faut plus perdre une seule minute. Vite rattraper le temps perdu. Les deux mois de lock-out obligent les clubs de NBA a rapidement revoir leurs plans. Du coup, depuis le 9 décembre et l’ouverture officielle du marché des transferts, plus d’une cinquantaine de mouvements a déjà été enregistrée par la Ligue. Pas question en effet d’engager un joueur avant l’ouverture officielle d’un marché particulièrement réglementé. « Il est clair qu’il n’y avait aucun contact entre les structures. On ne rigole pas avec ça, confie Jacques Monclar, consultant pour RMC Sport. Les clubs ont eu le temps de préparer leur plan de guerre. Tous veulent les mêmes joueurs. A partir de là, ça pose un souci. »

Parmi les joueurs les plus ciblés, Chris Paul (New Orleans) et Dwight Howard (Orlando). D’un côté, un Paul dont le transfert aux Lakers a été refusé par la Ligue et qui souhaite évoluer dans une grande ville (sans doute à Los Angeles, chez les Clippers). De l’autre, un Howard, particulièrement courtisé. « C’est un joueur tellement majeur car les pivots sont rares, continue Monclar. Les Lakers sont à bloc. New York aurait voulu l’avoir mais a eu Chandler, les Nets sont placés, les Bulls sont vaguement en attente. Mais on ne libère par Lamar Odom et éventuellement Pau Gasol si on n’a pas une garantie sur Dwight Howard. »

Monclar s’insurge

Comme souvent, les mouvements de ces blockbusters auront un effet domino sur le reste des transactions. Au risque d’accentuer l’effet « marché aux bestiaux » qui entoure les transferts en NBA ? Jacques Monclar s’insurge : « On parle de marché aux bestiaux en NBA, regardez ce qu’il se passe au rugby, lâche-t-il. Je ne trouve pas sain ce qu’il se passe en rugby. On donne son accord six mois avant. En février, on sait déjà qui jouera où en septembre prochain. Je ne suis pas sûr. Là au moins, c’est compressé. On voit les bons dirigeants. Ceux qui ne s’affolent pas et n’achètent pas n’importe pas comment. »