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La NBA fête Noël en grand

LeBron James

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Avec cinq superbes affiches au programme, la NBA propose un 25 décembre de gala. Une journée de Noël forcément particulière pour les joueurs et les fans que décrypte Jacques Monclar, membre de la Dream Team RMC Sport.

Apéritif, entrée, plat, dessert et digestif. Voilà ce que propose, pour le 25 décembre, la NBA. Un menu copieux mais de circonstance en ce jour de Noël, où cinq affiches de prestige vont se succéder sur les parquets, aux quatre coins des Etats-Unis. Brooklyn Nets-Boston Celtics, Los Angeles Lakers-New York Knicks, Miami Heat-Oklahoma City Thunder (revanche de la dernière finale NBA), Chicago Bulls-Houston Rockets et Los Angeles Clippers-Denver Nuggets : voilà pour le programme, à raison d’une rencontre toutes les deux heures. « Le rythme des matchs est fait pour que ça commence à midi et que ça se termine très tard, en tenant compte du décalage horaire. A l’Ouest, on peut se mettre devant un barbecue à midi et on a deux ou trois matchs qui arrivent », explique Jacques Monclar.

De quoi ravir les fans, qui viendront très nombreux dans des salles où régnera une atmosphère forcément particulière. « Le public est déjà festif en NBA, mais là c’est encore multiplié, ajoute l’ancien international français, membre de la Dream Team RMC Sport. C’est un public plus familial, avec des animations, des bonnets de Noël. A Miami ou San Antonio, où il fait beau, l’atmosphère de Noël est différente. C’est vraiment très festif ! »

« C’est devenu une tradition »

L’esprit festif déteint aussi sur les joueurs. Sur les têtes de nombreux spectateurs, les bonnets du Père Noël fleurissent également sur les crânes des stars américaines. James Harden, Chris Paul, Blake Griffin et Jason Kidd se prêtent ainsi gentiment au jeu en entonnant un remix de « Jingle Bells » dans une courte vidéo. Une des nombreuses facéties qui risquent de rythmer cette journée de (très bon) basket. « Les joueurs sont formatés pour ça. La question ne se pose pas quand on est en NBA, on joue à Noël, ça fait partie du jeu. Ce n’est pas un souci. C’est devenu une tradition », souligne Monclar.

Noël en NBA, c’est aussi une occasion de plus pour la Ligue nord-américaine de faire marcher les affaires. Salles remplies, spectateurs peu regardant sur les dépenses, le business devrait être fructueux. Et pour ceux qui auraient un peu de retard dans l’achat de leurs cadeaux, David Stern et ses experts en marketing ont pensé à tout. Même à créer des maillots collectors, appelés « Big Colour » et plutôt réussis. « Ce n’est pas qu’un moyen de faire de l’argent, tempère Jacques Monclar. C’est une histoire de présence à un moment où les gens ont du temps. » Et de l’appétit pour la NBA.

Alexandre Alain