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NBA: après des mois de conflit, le Miami Heat envoie Jimmy Butler chez les Warriors

Jimmy Butler avant un match NBA du Miami Heat contre les San Antonio Spurs - le 19/01/2025

Jimmy Butler avant un match NBA du Miami Heat contre les San Antonio Spurs - le 19/01/2025 - Jim Rassol-Imagn Images/Sipa USA

Après des mois de conflit avec sa franchise du Miami Heat, Jimmy Butler a enfin obtenu le transfert qu'il espérait tant et prend la direction des Golden State Warriors à quelques heures de la date limite des échanges en NBA jeudi.

La saga de l'ailier star Jimmy Butler avec le Miami Heat touche à sa fin, selon plusieurs médias, avec son transfert aux Golden State Warriors avant la date limite des échanges en NBA jeudi.

ESPN et The Athletic, citant des sources anonymes de l'équipe, ont rapporté mercredi que le Heat était en train de finaliser un accord pour envoyer Butler aux Warriors en échange d'Andrew Wiggins, Dennis Schroder, Kyle Anderson et d'un premier choix de la draft. Le joueur lui-même a presque confirmé son trade dans une publication sur Twitter, faisant référence au "Wild wild west", sous-entendu la côte ouest des Etats-Unis et donc la ville de San Francisco où réside les Warriors, loin de la Floride.

Un conflit qui dure avec le Heat

Butler et la franchise floridienne sont en conflit depuis des mois et, mercredi, le joueur de 35 ans purgeait une troisième suspension "en raison d'un mépris constant des règles de l'équipe, d'un comportement préjudiciable à l'équipe et d'un refus intentionnel de fournir des services".

Butler, qui avec 17 points de moyenne par match en 25 rencontres cette saison a atteint son nadir depuis la saison 2013-14, avait indiqué début janvier qu'il souhaitait un transfert, le Heat n'étant apparemment pas disposé à lui offrir la lucrative prolongation de contrat qu'il demandait. Arrivé à Miami en 2019 en provenance de Philadelphie, il avait mené le Heat à deux finales perdues en 2020 et 2023. A Golden State, il renforcera le duo de stars vieillissant formé par Stephen Curry et Draymond Green.

AFP