NBA – Parker : « Ça s’annonce très difficile »

Avant un dernier entraînement et le départ pour Miami, Tony Parker est revenu pour RMC sur la finale NBA et le match 1 qu’il disputera face au Heat cette nuit en Floride. Un sacré défi que le meneur de jeu des Spurs a hâte d’entamer.

Tony, ça y est, cette nuit, vous retrouvez la finale NBA.

C’est génial ! C’est incroyable de revenir en finale six ans après notre dernier titre. C’est dur de rester au haut niveau aussi longtemps. Ce que je ressens est spécial, j’ai du mal à exprimer mes émotions. Ce qui est incroyable, c’est de retourner en finale avec le même Big Three (Duncan, Ginobili et Parker) et le même coach. C’est vraiment impressionnant. J’espère maintenant qu’on ira jusqu’au bout.

Cette finale prouve en tout cas que les Spurs ont de beaux restes…

Régulièrement, depuis 4-5 ans, on dit que les Spurs sont trop vieux. Mais il ne faut pas oublier que nous avons été en finale de conférence en 2008 et 2012. On n’est jamais passé très loin de la finale. Mais cette année, nous avons une belle opportunité d’aller jusqu’au bout. Maintenant, on sait très bien que la dernière marche sera la plus difficile. Ce serait la cerise sur le gâteau de remporter un nouveau titre. On veut terminer en beauté.

Terminer en beauté face au Heat… que demander de plus ?

Oui, c’est une belle finale qui nous attend face à Miami. En tant que champion en titre, le Heat est favori. Ca fait six ans que nous n’avons pas disputé une finale. C’est pour ça que nous sommes contents d’y être et qu’on espère terminer sur une bonne note. J’ai vraiment hâte de commencer.

Vous l’avez dit, la dernière marche s’annonce difficile. Même très, très haute, avec un Lebron James encore décisif pour les siens, face à Indiana en finale de conférence.

Quand on parle de Miami, on pense à LeBron James. C’est un joueur hors-norme, un extraterrestre. A côté, vous avez deux All-Stars (Chris Bosh et Dwyane Wade) et un futur Hall of Fame en la personne de Ray Allen. C’est une équipe complète, qui s’appuie sur une bonne défense et pas mal de shooteurs. Ça s’annonce très difficile.

Votre long repos sera-t-il un atout face à Miami, qui a terminé mardi soir ?

Ça fait maintenant depuis huit jours que nous avons éliminé Memphis. Ça ne sert à rien de se demander si c’est une bonne ou une mauvaise chose de rester autant de temps sans jouer puisque nous n’avons pas eu le choix. Nous nous sommes donc reposés et entraînés, tout en gardant à l’esprit qu’une finale nous attendait.

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