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Parker : "On ne s’inquiète pas"

Tony Parker

Tony Parker - -

Battus samedi par les Clippers (105-85), les Spurs stagnent à la septième place de la Conférence Ouest. Mais leur meneur Tony Parker estime qu’il n’y a pas encore péril en la demeure pour les champions NBA en titre.

Tony Parker a pris l’antenne après un entraînement plutôt corsé, ce lundi soir sur RMC. Car en ce moment, son entraîneur Gregg Popovich n’est pas de très bonne composition. « Est-ce qu’il est énervé ? C’est le moins qu’on puisse dire, sourit le meneur des Spurs. C’est assez violent et pas très poli… » Il faut dire que la franchise texane n’affiche pas une forme resplendissante. Elle pointe en effet à une décevante septième place de la Conférence Ouest et reste sur une lourde défaite contre les Clippers de Los Angeles (105-85). « Ils ont juste mieux joué que nous, concède TP. Il faut oublier ce match. On avait battu les Clippers deux fois cette année et ils étaient très motivés. Quand tu es champion, tu es une cible, tout le monde veut faire le meilleur match contre toi.

Maintenant, on doit vite basculer sur le prochain match. C’est comme ça en NBA, tu n’as pas le temps de gamberger. C’est vrai que c’est difficile en ce moment. On a eu un début de saison compliqué par rapport aux blessures. J’ai loupé un mois et demi, Kawhi (Leonard) presque deux mois, Tiago (Splitter) et Patty Mills pareil. On a du mal à trouver un rythme de croisière. Mais on ne s’inquiète pas. Il y a beaucoup d’expérience dans cette équipe. On est serein et, généralement, on arrive à remonter après la coupure du All Star Game. On espère faire la même chose cette année.

« Je suis frustré »

Depuis que je suis à Sain Antonio, le seul objectif est de gager le titre. On a une super opportunité de faire un back-to-back (deux titres consécutifs, ndlr), donc on va essayer de tout donner. Personnellement, c’est vrai que je suis frustré parce que j’ai vraiment du mal à mettre ma blessure à l’ischio derrière moi. Ça m’empêche d’accélérer à fond, ce qui fait tout mon jeu. Petit à petit, j’ai quand même l’impression que ça revient. »

Malgré ces contrariétés, Tony Parker a marqué l’histoire de la NBA la semaine passée en devenant, à 32 ans et 257 jours, le joueur à atteindre le plus rapidement la barre des 700 victoires (sur 973 matches). « Mes amis m’avaient prévenu. Ça fait plaisir parce que ça montre qu’avec les Spurs, on joue à un haut niveau depuis très longtemps. C’est difficile de rester au top, c’est donc un très beau record. Comme je suis en plein dedans, j’ai parfois du mal à réaliser. Je pense que je me rendrai plus compte de tout ça après ma carrière. »

TP a vibré pour Tom Brady

Tony Parker était devant sa télé dimanche soir pour suivre la victoire de New England face à Seattle (28-24) à l’issue d’un magnifique Super Bowl. « J’ai fait une petite fête chez moi, a-t-il expliqué dans le TP Show. On était une quinzaine, avec la moitié pour les Patriots et l’autre moitié pour les Seahawks. C’était une belle soirée et j’étais vraiment content pour Tom Brady. Les Patriots sont souvent comparés à nous, les Spurs. Certains journalistes disent que je suis le Tom Brady du basket. Il a gagné trois Super Bowls (2002, 2004 et 2005), en a perdu deux après (2008 et 2011) et il en gagne un quatrième dix ans après, en fin de carrière. Ça m’a fait penser à nous la saison passée contre Miami. On remporte le titre sept ans après le dernier alors qu’on est aussi en fin de carrière. En plus, c’était un match de malade ! »

la rédaction avec le Tony Parker Show