RMC Sport

Parker : « On va vivre des play-offs énormes »

TP : "On va vivre des play-offs de malade."

TP : "On va vivre des play-offs de malade." - -

Plus rien n’arrête San Antonio. A deux semaines du début des play-offs, les Spurs sont remontés à la deuxième place grâce à un Tony Parker exceptionnel.

Tony, les Spurs ont traversé une période difficile il y a deux semaines avec quatre défaites consécutives et depuis, vous enchaînez les victoires (huit). Qu’est-ce qui a changé ?
Finalement, il ne s’est rien passé de spécial. Lors de notre mauvaise passe, nous avions joué des matchs très difficiles à l’extérieur, à part Boston que nous avions reçu à San Antonio. Tous ces matchs, nous les avions en main. On menait à quatre minutes de la fin contre Phoenix, c’était la même chose contre Détroit et face Boston, nous avons compté jusqu’à 20 points d’avance. Ces matchs, on aurait très bien pu les gagner. Nous n’avons donc pas paniqué, nous sommes restés concentrés. On s’est dit qu’on devait continuer à élever de notre jeu et depuis, nous ne perdons plus un match.

Mais vous avez appuyé sur le bouton play-offs (début le 19 avril), ça y est, la course est lancée ?
Oui, c’est un peu ça. On joue vraiment bien, on développe un beau basket. Mais il ne faut pas s’arrêter en si bon chemin, il faut continuer ainsi.

Vous n’êtes plus qu’à une victoire de New Orleans, leader de la Conférence Ouest. Cette première place, c’est votre objectif principal désormais ?
Premier ou deuxième, ça ne change pas grand chose. L’année dernière, nous avions gagné le titre en terminant troisième. Aujourd’hui, ce n’est pas le plus important. Ce que l’on souhaite, c’est continuer à progresser, ne pas avoir de blessé et arriver au top de notre forme pour le premier match des play-offs.

Michael Finley a connu un moment flottement mais il revient en forme au bon moment…
A 35 ans, Michael a énormément d’expérience. Il sait que le plus important est à venir. Je ne m’inquiète jamais à son sujet. Et puis cela arrive à tout le monde de connaître une mauvaise période. Ca fait partie des aléas du sport.

En ce qui te concerne, c’est le Tony du début saison : décisif, scoreur, adroit…
C’est vrai que ça se passe bien pour moi. Comme j’ai récupéré mon shoot, tout devient plus facile. C’est toujours la même chose avec moi. Quand mon tir extérieur rentre, je peux développer mon meilleur basket.

Savoir qu’il reste sept matches à disputer avant les play-offs, c’est un soulagement ?
Là, on commence à voir la lumière au bout du tunnel. Ca a un côté assez excitant. Tu te dis : « cool, les play-offs arrivent, c’est bon ! » Surtout cette année, ce qu’il se passe à l’Ouest est un vrai truc de malade. On va vivre des play-offs énormes. J’ai vraiment hâte que ça commence. Finalement, j’ai envie de dire que les play-offs ont déjà commencé. Ca fait depuis un mois que tous les matchs sont importants. C’est tellement serré qu’on n’a pas le droit à l’erreur.

Si les play-offs débutaient maintenant, vous seriez opposés dès le 1er tour à Dallas…
On regarde les équipes qui sont placées derrières nous. Mais à aucun moment on se dit qu’on voit jouer telle ou telle équipe. On ne veut pas se prendre la tête avec ça, on joue notre basket pour remporter un maximum de matchs. Savoir qui on rencontrera ne nous intéresse pas.

A l’approche des play-offs, Gregg Popovich a pour habitude de faire tourner son effectif afin de permettre au cinq majeur de souffler un peu. Est-ce que ça va être le cas cette année ?
Non, c’est trop serré pour qu’on se relâche. Jusqu’au dernier match, la meilleure équipe sera sur le terrain.

La rédaction - Ludovic Languet