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Parker : "Prêt à enchaîner les trois prochaines saisons"

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A peine rentré à San Antonio, Tony Parker a repris le chemin de l’entraînement ce lundi. Après un été régénérateur, le meneur des Spurs se projette la défense de son titre NBA mais aussi l’Euro 2015, qui se tiendra en France. Il est également revenu dans le TP Show sur l’élimination aux portes de l’Euroligue de l’ASVEL, dont il est le président.

La reprise à San Antonio

« J’ai fait mon premier entraînement ce matin à San Antonio. Après dix heures d’avion, ça pique. "Pop" (Gregg Popovich) m’a bien chambré mais ça fait du bien de revoir le groupe et de reprendre. Je vois que tout le monde est motivé pour conserver le titre. Pour l’instant, ça se passe bien. Il ne manque que Boris (Diaw) qui est encore en vacances (après sa participation à la Coupe du monde, ndlr). J’ai un mois pour revenir à 100%. Je vais monter en puissance. Le programme, c’est le training camp pendant une semaine. Et le 3 octobre, on repart en Europe et on va essayer de se remettre en condition pour être le plus performant possible contre Berlin, le 8. Physiquement, je me sens bien. J’ai bien suivi mon programme cet été et je suis prêt à enchaîner les trois prochaines saisons. On a un gros calendrier avec la NBA, l’Euro 2015 en France, une autre saison NBA et les JO 2016. Ça va être chargé. »

Chez les Spurs à vie ?

« Avec ce nouveau contrat de trois saisons (signé en août), qui m’amène jusqu’à mes 36 ans, il y a 99% de chances que je fasse toute ma carrière à San Antonio, même si on ne sait jamais ce qu’il peut arriver. J’ai envie de jouer jusqu’à 38 ans et j’aurai encore un contrat à signer avec les Spurs, mais je pense que ça se passera bien. De nos jours, c’est tellement rare qu’un joueur fasse toute sa carrière dans un club. Je trouve ça beau et j’espère le faire. »

L’ASVEL privée d’Euroligue

« J’avais dit que si on ne se qualifiait pas pour l’Euroligue, ce ne serait pas la fin du monde. Après, en voyant qu’on menait de 18 ou 19 points à 5 minutes de la fin du troisième quart-temps (contre Kazan, défaite 88-79 au final, ndlr), tu commences à espérer. Mais il ne faut oublier d’où on vient. Il faut poser les fondations. L’équipe ne jouait ensemble que depuis dix jours. C’est quand même très positif d’avoir gagné deux matches, d’aller en finale, même si c’est dommage pour le basket français qu’il n’y ait pas deux équipes en Euroligue. On a quand même pris de l’expérience. Ça peut être un mal pour un bien. »

la rédaction