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Parker : « Terminer cette série le plus rapidement possible »

Tony Parker

Tony Parker - -

Malgré la fessée historique infligée aux Lakers la nuit dernière (89-120), le meneur des Spurs Tony Parker regrettait la blessure de son coéquipier Tiago Splitter. Il espère achever au plus vite la bête californienne, alors que San Antonio mène (3-0) la série.

Tony, une victoire incroyable, des stats flamboyantes (20 points, 7 passes) malgré 27 minutes passées sur le parquet… Une soirée de rêve ?

La soirée aurait pu être parfaite s’il n’y avait pas eu la blessure de Tiago Splitter. C’est ch..., il souffre d’une entorse à la cheville. Il sera absent deux semaines à mon avis. Il est donc très important pour nous de terminer la série dimanche à Los Angeles. Nous aurons ainsi une semaine sans match, Tiago pourra se soigner tranquillement avant qu’on attaque le second tour. J’espère qu’on le récupèrera assez rapidement.

La démonstration des Spurs cette nuit a marqué les esprits…

On a réalisé un bon match ce soir mais Los Angeles a beaucoup de blessés : Steve Blake, Steve Nash, Kobe Bryant. Ça fait beaucoup pour une seule équipe. On est bien évidemment heureux de gagner mais on sait très bien que Los Angeles est diminué. En tout cas, on souhaite terminer cette série le plus rapidement possible, ce qui nous permettra de souffler et de préparer le tour suivant sereinement. Restons sérieux afin de rentrer dimanche soir à San Antonio avec la qualification en poche.

Au niveau personnel, comment vous sentez-vous en ces débuts de play-offs ?

De mon côté, les petits pépins s’accumulent. Je me suis pris un doigt dans l’œil et Metta World Peace m’a mis un coup de coude dans la nuque. Mais à part ça, tout va bien ! (Rires) Avec l’avance qu’on avait, Gregg Popovich m’a laissé sur le banc tout le 4e quart-temps. J’ai pu me reposer, c’est toujours bon à prendre. J’ai l’impression que ça va quand même un petit mieux mais le problème, c’est qu’il y a toujours quelque chose d’autre qui arrive. C’est un truc de malade. Mais c’est comme ça, c’est la vie.

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