Pendant le lock-out, on peut se doper en NBA…

Lock-out oblige, les règles de fonctionnement de la ligue privée américaine n’ont plus cours. En attente de la signature d’une nouvelle convention collective (CBA) entre les propriétaires des franchises et les joueurs, un côté western règne donc sur la NBA. Avec une conséquence terrible : la politique anti-dopage est mise de côté jusqu’à la mise en place d’un nouveau CBA. « L’accord anti-dopage n’est plus en vigueur pendant le lock-out, que ce soit pour les tests, les sanctions ou même les contrôles inopinés », confirme Tim Frank, porte-parole de la NBA. Résultat ? S’ils désirent prendre des stéroïdes et se construire une musculature plus imposante lors du lock-out, rien n’empêche les joueurs Américains de le faire. Sans s’inquiéter le moins du monde. Sauf, bien sûr, pour les joueurs européens appelés à disputer l'Euro sous l'égide de la FIBA. On se demande bien ce que doit penser le peloton du Tour de France d’une telle situation…