RMC Sport

Turiaf, l’émotion comme moteur

Ronny Turiaf

Ronny Turiaf - -

A l’occasion du NBA Europe Live Tour, Ronny Turiaf défie, avec sa franchise des New York Knicks, les Minnesota Timberwolves, ce mercredi soir à Bercy (20h00). L’ailier français profite de ce retour pour se replonger, avec émotion, sur son passé parisien.

Ce mercredi soir, le Palais Omnisports de Paris-Bercy résonnera aux sons de la NBA. New-York-Minnesota, une belle affiche pour le public français, un bon match de préparation pour les deux franchises… et l’occasion pour l’ailier des Knicks, Ronny Turiaf, de jouer pour la première fois sous les couleurs d’une équipe NBA devant le public français. Pas de quoi bouleverser le Martiniquais, qui « évoluera dans son registre », sans chercher « à se faire briller. »

Mais ce retour à Paris n’en sera pas moins chargé d’histoire pour Turiaf. Bercy n’est pas loin de l’INSEP et l’INSEP n’est autre que le lieu des premiers exploits du Martiniquais. « Ce n’est pas loin du tout en effet, acquiesce-t-il avec émotion. Et puis c’est un petit peu là que tout a commencé. Douze ans plus tard, j’évolue dans une des équipes-phares de la NBA. Et je reviens ici avec cette franchise. »

Objectif play-offs

De la fierté transpire des propos de Turiaf. Longtemps considéré comme un bon joueur de club, l’ancien pensionnaire de Los Angeles et de Golden State a franchi un cap. Ce mercredi soir, il aura l’occasion de le prouver à ses proches, si chers à ses yeux. « Ma famille, c’est ma force. Sans elle, je ne suis rien. Je ne peux pas vivre sans eux. Ma mère et ma sœur sont les deux personnes les plus proches que j’ai dans ce monde et mon père est très important pour moi. En général, quand ils sont dans les tribunes, je joue bien. »

Tant mieux, l’entraîneur des Knicks, Mike d’Antoni, n’en attend pas moins de sa recrue estivale. Le technicien compte sur Turiaf, « un gars intelligent, bon joueur, avec beaucoup d’énergie » pour aider les Knicks à atteindre leur principal objectif cette saison: les play-offs. « On veut ramener l’équipe tout en haut de l’affiche On nous dit en reconstruction mais on est focalisé sur l’idée de gagner. » Il s’agira donc de le prouver ce mercredi.

Alix Dulac avec François Giuseppi